J’entrave que dalle à la programmation, mais j’ai toujours été fasciné par les bidules générés par codages informatiques et par les intelligences artificielles. Alors aujourd’hui, quand je vois des images et des vidéos crées à partir de simples phrases de textes, grâce aux dernières folies de machine learnings et autres VQGAN ou Pitty, le deepdreaming a encore franchi un pas de plus et ça me façonne comme ça me fascine de voir des morceaux de poésie synthétique éclorent sur des écrans.
Bien sûr, des images, portraits, paysages, abstractions etc. peuvent désormais être parfaitement générées par des I.A., et comme les valeurs majoritaires de l’époque sont au profit, à l’argent facile et à l’égoisme, il y a des petits malins qui les proposent à la tonne sur le marché des NFT et, je le souhaite de tout cœur, c’est ce qui fera crever cette connerie pour startupeur boutonneux.
En attendant, la fascination reste intacte, et l’émotion devant une belle image synthétique est égale à celle éprouvée devant une image faite de façon plus traditionnelle.
Un pas de plus pour comprendre que l’émotion n’existe que pour celui qui la ressent et n’est absolument aucunement contenue dans une œuvre d’art. Qu’il vaut mieux une vraie merveille choisie au creux d’un godzillion de possibilités aléatoires qu’une toile moche d’un mauvais peintre breton.
On en est là ! Le futur est à chérir pour lui conserver sa poésie et le débarrasser des saloperies marchandes obsédées par une croissance fantasmée, on a du pain sur la planche !
Jean-Jacques Tachdjian
VIVE LA RÉVOLUTION PERMACULTURISTURITURELLE GLOBALE!