C’est le cas de Claude Mollard.
Un fabuleux parcours.
En 1981, il est nommé Chargé de mission auprès de Jack Lang
En 1982, il crée la délégation aux arts plastiques au Ministére . Il y est nommé premier Délégué ainsi que Président du (CNAP)centre national des Arts Plastiques.. Dans ces nouvelles fonctions, il lance les FRAC Fonds régionaux d’Art Contemporain… Puis crée et il gère le FNAC Fonds national D’art contemporain…Puis il crée et gère le Fonds de Commande Publique… Puis il lance les aides à l’édition…Puis il crée le Fonds d’incitation à la création (FIACRE)…Ect. , etc.
Il est donc l’acteur majeur de la malédiction artcontemporainiste hexagonale en liaison étroite son vieux complice Jack Lang
Parmi les plus belles calamités en la matière ,dont il est le géniteur, citons les colonnes de son pote Buren au Palais Royal, et puis le fameux Magasin , Centre d’art contemporain de Grenoble , dont trois directeurs successifs sont tombés en grave dépression nerveuse.
Mais ce n’est pas tout !
A ce palmarès ébouriffant, il faut ajouter à ce grand serviteur de la culture d’Etat, une modeste carrière d’artiste plasticien du genre photographe avec un travail tout autant ébouriffant., qui consiste à photographier, dans les anfractuosités rocheuses , de ruines ou d’écorces d’arbre, tout ce qui peut être comme une apparition miraculeuse de la figure humaine…Et que l’auteur appelle « origénes » car ce sont premières manifestations de l’humain, bien avant l’anthropocène…Grandiose !

Je vous joins l’image de l’un de ces origènes…plutôt rigolard
.La Paréidolie :
Cette prédisposition un peu pathos, à voir des visages partout s’appelle la paréidolie, qui est un type d’apophénie. En psychiatrie une apophénie est une altération de la perception qui conduit un individu à attribuer un sens particulier à des événements banals en établissant des rapports non motivés entre les choses.