Ahurissant mais vrai : le plasticien Kader Attia, star du business-art de la repentance décoloniale, pur produit de l’Etat Français à travers son appareil art contemporain ministériel de la culture inclusive et progressiste , se retourne contre son géniteur et lui crache allégrement à la gueule…
Voici le texte de la récente déclaration de Kader et de sa copine Eva :
Titre : « De l’inefficacité de nos œuvres dans la vie réelle »…
« Le pouvoir nous finançant pour le dénoncer fait de nos mots les armes de nos propres silences. En célébrant nos travaux, en les subventionnant, en nous donnant pour mission cette « inclusion » de celles et ceux qui nous ressemblent, le pouvoir, parce qu’il permet la violence et les meurtres par des fonctionnaires dépositaires de son autorité, nous transforme en marionnettes inconséquentes et idiot·e·s inutiles….Notre réflexion a été nourrie par une série d’échanges de mails, de discussions et d’appels téléphoniques entre artistes dont la majorité est issue de l’immigration post-coloniale »… Et c’est signé : « Économie Solidaire de l’Art »…
Plus d’infos :


Autrement dit :
« Si l’Etat français a été si généreux avec moi, s’il m’a acheté à tour de bras pour bourrer ses FRACs et ses Musée, s’il m’a donné le prix Marcel Duchamp, s’il m’a exposé au Centre Pompidou, s’il m’a fait acheter par François, Pinault, Yvon Lambert et tout le gratin de la haute spéculation financière…Bref, s’il a fait tout cela, ce n’est pas par pur amour de mon art, mais bien pour m’instrumentaliser et se donner une caution pour les persécutions et les discriminations qu’il exerce par ailleurs, à travers les violences racistes et systémiques de sa police fachiste, sur les personnes issues , comme moi, de l’immigration post-coloniale….

Aussi, m’aperçois-je aujourd’hui que j’ai été une « marionnette inconsciente et un idiot utile » du pouvoir, qu,i sous sa volonté apparente de repentance et de réparation vis avis des peuples qu’il a opprimés, poursuit la même politique colonialiste sous une forme inversée, mais pire dans sa perversité foncière3.
Ainsi les experts et ténors de l’art contemporain institutionnel , ont-ils reconnu et valorisé Attia, non pour son inventivité formelle, pour son contenu sensible ou poétique, ou pour sa qualité artistique intrinsèque, qu’il n’a pas et qui ne l’intéressent pas d’avoir, mais pour le seul message posturo- indigéno-décolonio-sociétalo questionnatoire, que cette oeuvre sans contenu varitable véhicule et que l’artiste manie avec virtuosité….
Alors, que le produit –alibi « issu de la diversité » Kader Attia leur revienne comme un boomerang en pleine gueule, c’est bien fait pour eux.et cela ne peut que nous réjouir !
Mais une question cependant me turlupine la vulve : si l’œuvre d’Attia acquière, à la faveur de cette vilénie, « plus d’efficacité dans la vire réelle » , comme il dit si joliment, aura-t-elle désormais la même efficacité du point de vue financier ? Et qui désormais va pouvoir soutenir sa cote dans la volaille institutionnelle, et dans un marché de l’art qu’il a conchiés ?
Mais qu’importe , ce qui est plutôt réconfortant, c’est de voir que , dans cet sorte d’entre-soi, panier de crabes ou fosse septique, qu’est l’art dit contemporain, les agents artistiquement pathogènes se détruisent bien entre eux…comme on l’espérer