Tous les ans, depuis 1992, une quinzaine de chapelles du Morbihan ont chacune droit à l’introduction des œuvres d’un plasticien contemporain entre leurs quatre murs et sous leurs petits clochers. Cela s’appelle « L’art dans les chapelles »,
Il s’agit dit-on « de valoriser le patrimoine architectural breton en le faisant dialoguer avec le travail d’artistes contemporains. »…Ben voyons Ginette !
Cette pratique du dialogue- parasitage éhonté du patrimoine par l’art dit contemporain est courante depuis 45 ans partout en France : souvenons-nous de Koons au Château de Versailles, du jeté de chats de Yan Favre au Musée du Louvre et des milliers d’autres « dialogues » plus ou moins grotesques et profanatoires, qui ont eu lieu ici ou là.
Les artistes participant à cette opération sont bien évidemment choisis sur la liste des plasticiens de type conceptualo-bidulaire – casseurs de codes établie par les experts du Ministère…. L’art déconstructeur du sens et des valeurs communes, étant d’autant plus apprécié qu’il est montré en des lieux patrimoniaux où ces valeurs ont justement été construites et préservées…Une profanation esthétisée, comme on intellectualise la bêtise crasse pour faire plus « contemporain » et plaire à une élite culturelle de plus en plus tirée vars le bas à gauche.
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