« NICOLE ESTEROLLE EST UNE SORTE DE GARGOUILLE ANT-MODERNITÉ, QUI PISSE DE LA BILE PAR TOUS LES ORIFICES… »

Voilà bien longtemps que je n’avais pas reçu de lettre  d’insulte ou de menace … Un certain Leopold Ferdinand vient de  m’en envoyer une qui vau bien à elle seule  toutes celles que je n’ai pas reçues…Un vrai régal, une pure friandise,  que je ne peux pas ne pas partager avec vous, chers amis

Je comptais faire ce travail de dézinguage de Nicole, moi-même (ou en demandant à chat GPT) …mais voilà que la Providence me devance.

L’adresse mail de son auteur :
l.ferdinand@eesi.eu    semble indiquer qu’il s’agit d’un membre de personnel de l’EESI, Ecole Européenne Supérieure de l’Image de Poitiers ou d’Angoulème. ..je ne me connaissais pas encore d’ennemis en Charentes et Poitou (tradition du goût), ma région d’origine.

Voici donc ce texte d’anthologie de la misère morale et intellectuelle des agents de l’art d’Etat en France:

Qui en dit long aussi sur la configuration  idéologique du cerveau de son auteur…Un texte qui ne peut être que désastreux pour l’image tant régionale, que nationale, qu’européenne et internationale de cette école de l’image…justement…Un texte que je vais m’employer à amplement diffuser.

« Nicole la Confuse ou l’Anti-Art en goguette »  

Par Léopold Ferdinand

« Ah l’autre… Nicole… Nicole Esterolle qu’elle s’appelle, si on peut dire !… une espèce de momie de la pensée, hein, échappée d’un hospice de la bien-pensance vieillotte, avec sa haine poisseuse de l’Art… l’Art d’aujourd’hui, j’veux dire, pas celui de papa, hein, pas celui des chromos et des aquarelles à chiens de chasse !…

Elle vous cause, Nicole, elle vous tonne, elle éructe… toujours contre “l’art contemporain” qu’elle dit… ce mot-là, elle l’a pris en grippe comme on chope une vérole sur les bancs de la Sorbonne… elle a mal compris, Nicole, elle comprend tout de travers, c’est ça son génie à elle… elle a lu trois brochures, deux catalogues, pis un tract de l’Action Française de 1932, elle a tout mélangé… et maintenant, elle radote sur Internet comme une cafetière qui fuit… glougloute glougloute, les idées toutes tièdes, toutes réchauffées, à peine sorties du micro-ondes réac’.

Elle veut du “beau”, du “vrai”, du “figuratif” ! Ah oui, du joli tableau, du pomponné, du pastoral, des nymphes qui pissent dans des fontaines de plâtre !… du bon goût de salon bourgeois, de la nappe bien repassée avec des pivoines dessus, hein, la Nicole !… pas de pipi d’artiste dans des urinoirs, hein, ça non !… ça la révulse, la Nicole, faut que ça sente l’huile de lin et le passéisme enrhumé…

Elle vomit l’avant-garde, la Nicole, comme on crache un noyau amer… mais elle bave sur quoi ? Elle sait même pas ! Elle invente des ennemis imaginaires, elle se bat contre des moulins à collage ! Elle voit du complot conceptuel partout, des “intellectuels bobos mondialistes crypto-dadaïstes”, qu’elle dit… C’est pas une critique, ça, Nicole, c’est du rot mental !

Et le pire ! Elle croit défendre “le peuple” ! Mais quel peuple ? Celui qui lit Valeurs Actuelles sur le bidet ? Celui qui veut interdire le cubisme parce que ça lui donne le tournis ?… Laisse-le donc respirer, le peuple, Nicole ! Laisse-le voir autre chose que du canigou esthétique !… L’art, le vrai, il est pas là pour rassurer les vieilles âmes en mal de paravent rococo !

Mais bon… elle radote, la Nicole… elle fait son petit commerce de ressentiment, elle vend ses colères en sachets plastiques… et ça marche, hein, y a toujours des gogos pour applaudir les cris de grenouille en burn-out… Les “bravos” viennent des caves, pas des musées.

Nicole Esterolle… pas une critique, pas une penseuse, non… une sorte de gargouille anti-modernité, qui pisse de la bile par tous les orifices… une gargouille en jupette, figée dans l’amertume… une sentinelle de carton-pâte, gardienne de rien du tout, sinon de sa propre confusion.

Allez Nicole, retourne peindre des natures mortes à la betterave, laisse les vivants vivre… l’Art t’attend pas. Il t’a jamais attendue. »

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