FAITES-VOUS VOIR AU MUSÉE DE L’ART INVISIBLE
Aux confins de l’art « contemporain ». Plus puissant intellectuellement que l’art conceptuel . Plus interrogeant que l’art sociétalo-questionnatoire. Plus nul que les raies de Daniel Buren, plus vide que les absences de Tino Sehgal, plus crétin que les facéties de Bertrand Lavier, etc.
Au vernissage de cette expo muséale du nommé Juan Franco à NY, il n’y avait rien voir, rien à boire, rien à manger, mais il y avait foule de gens qui ne pensaient rien, qui ne disaient rien , qui n’existaient pas….mais qui voulaient ensemble rendent visible leur inexistence.
C’est ceux qu’on appelle à NY les « have you seen me nothing to see” ou “les m’as-tu vu du rien à voir” en traduction française.
C’est une catégorie que les sociologues de l’art devraient étudier de près, s’ils avaient l’autorisation de le faire.
C’est la catégorie où l’on trouve, en France, les “Amis des FRAC”, ou bien l’étrange secte des adorateurs du “Nounours à l’air vicieux” que Bertrand Lavier avait trouvé dans une poubelle et qui , maintenant , trône sous vitrine blindée, au centre de la collection Pinault à la Bourse du Commerce. (j’en ai vu un sosie dans la collection De Galbert)
A propos d’ « art invisible pour m’as-tu vu », rappelons cette énorme expo curatée par Laurent Lebon, récapitulative du vide en art contemporain , qui eu lieu en 2009 au centre Pompidon, , qui avait occuper 5 grande salles et était assortie d’un catalogue de 700 pages.
Rappelons aussi « l’art sans aucune trace » de lui-même » de Tino Sehgal, que la galerie Marian Goodman à réussi à vendre au Centre Pompidou.( la seule trace permise ayant été la facture de 200 000 euros,, parait-il)
https://www.mariangoodman.com/artists/tino-sehgal

« Avant que les yeux puissent voir, ils doivent être devenus insensibles aux larmes » Lao Tseu