LES FRAC : UN IMBROGLIO ADMINISTRATIF, JURIDIQUE ET FINANCIER INEXTRICABLE

Dispositifs pilotes en ce territoire de non-sens et de non-droit qu’est l’art dit contemporain, les FRAC sont des petits royaumes du grand n’importe quoi, n’importe comment, à tous les points de vue, éthique, esthétique, juridique, etc …Les pires dérives gestionnaires et exactions artistiques y sont permises en toute impunité, car sans aucun contrôle extérieur.

Les conseils régionaux qui financent en grande partie leur problématique existence n’ont aucun droit de regard sur leur contenu artistique , leur fonctionnement et leur gestion, laissés à la seule autorité  compétente ministérielle « décentralisée » en DRAC….Ces structures associatives au départ se sont transformées souvent en EPCC, Établissements publics de Coopération Culturelle, titre ubuesque ronflant permettant de mieux légitimer leur grand foutoir interne… IL serait temps, à ce point de vue,  que chaque Région exige que sa Cour des Comptes fasse un bilan d’activité pour son FRAC .

Rappelons que les FRAC ont été conçus au départ comme fonds ou collections d’oeuvres dans chaque région. Ils devaient au départ copier le molèle FACLIM (Fonds d’art contemporain limousin) mis en place à la fin des années 70 par mon ami Jean Fraiseix, Maire D’Eymoutiers) . Ce fonds d’oeuvres d’artistes tant régionaux que nationaux devait alimenter toutes sorte d’expositions dans la région. Très vite ce vertueux modèle a été trahi, Fraissex a été viré comme un malpropre, les artistes « régionaux » non conformes aussi, priorité fut donnée au concetualo-bidulaire et aux produits internationaux. A ceci s’est ajoutée la construction de luxueux palais à l’achitecture avant-gardisme pour accueillir des expos et transformer les  FRAC en MAC-  Musées d’Art Contemporain.

L’argent donné aux FRAC, tant par l’Etat que par les régions, est donc passé pour sa plus grade partie dans la construction et l’entretien des luxieux locaux et en frais de fonctionnement… En même tant que s’amenuisaient les budgets d’acquisition pour l’enrichissement des collections…(Certains se félicitant cependant de cet heureux ralentissement des achats d’inepties.)

Il faudrait aussi parler de l’opacité de ces achats à prix fort dans de prestigieuses financial- galleries internationales :https://lagazettedenicole.art/pourquoi-les-frac-preferent-acheter-dans-les-galeries-financieres-et-internationales/

IL faudrait aussi parler des commissions d’achat bidon, des réseaux de copinage avec les galeries subventonnées, les artistes alignés, les profs en écoles d’art, etc…

Bref, il n’est pas possible pour l’instant d’imaginer quelque solution pour transformer ces marigots putrides que sont les FRAC en structures sensées et utiles pour l’art, les artistes et leur public.  

Un somptueux emballage du vide

1 thought on “LES FRAC : UN IMBROGLIO ADMINISTRATIF, JURIDIQUE ET FINANCIER INEXTRICABLE”

  1. fric-frac
    masculin invariable singulier et pluriel identiques ou différents

    (Droit) Vol avec effraction, cambriolage. → voir casse masculin.
    Il y a eu un fric-frac à la bijouterie Orembar.
    Et il rêvait de Montand, de Gabin, de Ventura dans des fric-frac bien de chez nous, […]. — (Jean d’Ormesson, Casimir mène la grande vie, Folio, page 121)

    (Argot) (Vieilli) Cambrioleur.
    Bambou se remettait lentement de sa longue claustration en s’attardant volontiers dans un petit débit où fric-fracs et chiqueurs des deux boulevards battaient les cartes et remuaient les dominos. — (Francis Carco, Jésus-la-Caille, Deuxième partie, Le Mercure de France, Paris, 1914)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *