Rien ne va plus depuis un moment dans les écoles d’art publiques. Grosse déprime. Gros marasme. Les collectivités locales ne veulent plus payer pour ces instruments de détournement et de décervelage de notre jeunesse. Le recrutement de profs est de plus en plus difficile. Certaines écoles ferment. La concurrence du privé est de plus en plus forte…
Le grand audit sur la situation ( que je vous joins) vient d être rendu public. Je vous le joins. Il a été commandé à Monsieur Oudart par Madame Abdoul Malak et sera remis à Madame Dati.
Monsieur Oudart, grand commis d’Etat, assidu du Palais de Tokyo (photo jointe) ex-chef de la délégation aux Arts Plastique au Ministère de la Culture était l’homme qu’il faillait pour faire ce rapport en concertation avec l es acteurs les plus représentatifs de la création artistique actuelle.. Mais pas tous , puisque que sont exclus de cette concertation ceux qui ne sont pas conformes à l’idéologie ministérielle conceptualo-bidulaire…Autrement dit, tous ceux qui pourraient apporter une alternative salutaire à 45 ans d’un entre-soi dégénératif, où les écoles d’Etat avaient un rôle central pour cette reproduction consanguine et ses effets dévastateurs pour l’espèce des artistes.
Pas de concertation non plus avec Nicole Esterolle, puisque, il y a quatre ans, Mr le délégué aux art plastiques avait conseillé à ses collaborateurs.trices du ministère, de ne pas lire les textes de Nicole qui leur étaient envoyés, et de placer « ces torchons réacs et nauséabonds » directetement à la poubelle…Et c’est ainsi que Mr Oudart, n’a pu bénficier pour la rédaction de son rapport de mes réflexions sur l’utilité des écoles d’art publiques, qui figuraient dans des textes qui seront publiés dans mon prochain Livre (image de couv jointe)
Alors, bien sûr, ce rapport Oudart a un côté purée administrative, étouffe chrétien pénible à lire, superficiel, noyant les poissons, sans propositions de réformes structurelles de fond, et sans remise en cause de l’entre – soi institutionnel…(mais peut-demander à un réveil matin de se remettre à l’heure lui-même ?)
Notons toutefois dans le texte de ce rapport quelques surprenantes petites lueurs de bon-sens, d’humanité, voire d’humour, telles que : « la société aura toujours besoin des artistes, car elle aura toujours besoin de sens et de transcendance. »… ou bien « Il faut privilégier la diversification des formations, leur caractère modulaire, l’acquisition et la certification de savoir-faire »… Ou bien : « Il faut en finir avec ces diplômes qui cachent de plus en plus mal un nouvel académisme où des étudiantes et étudiants passent trois ou cinq ans avec pour objectif principal de produire « un chef d’œuvre» que l’on appellera « diplôme » et qui encombrera ensuite, au mieux, le garage des parents ou des grands-parents »…ou bien le FRAC le plus proche !
Alors on se demande quelle est la vraie nature de ces petites concessions au bon sens commun…Est-ce une faiblesse, une flaccidité, une défaillance passgère, une brusque fêlure dans la crétinerie compacte d’une idéologie esthétique de type on ne peut plus totalitaire ?… L’affaire est à suivre .
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Voici un chapitre de mon prochain livre ‘’L’art n’a jamais été aussi con-temporain qu’aujourdhui- Editions Jean Cyrille Godefroy – Sortie 7 mars 24
POURQUOI LES ÉLUS LOCAUX SONT LASSÉS DE FINANCER À 89 % LE DÉLIRE CONCETUALO-BIDULAIRE DES ÉCOLES D’ART
le Ministère de la Culture ne subventionne qu’à hauteur de 11% en moyenne les 33 écoles territoriales…et qu’ainsi « ces écoles sont à la merci des aléas politiques locaux et de la bonne volonté des maires »….
Ces informations nous permettent de mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui et pourquoi ces écoles « s’inquiètent pour leur avenir »…et pourquoi « Madame Rima Abdul Malak a annoncé un plan d’urgence et la nomination du fringant Pierre Oudart (ex-délégué aux arts plastiques au ministère), figure des grands vernissages en prestigieuses financial-galleries internationales, directeur de l’INSEAMM- Institut national supérieur d’enseignement artistique Marseille-Méditerranée, pour rédiger, « avant l’été », des préconisations sur les « défis structurels » des écoles. »…
Il semble donc que les collectivités locales soient de plus en plus dubitatives quant à la nécessité de financer, à travers les écoles d’art publiques, la production de milliers de « schtroumpfs émergents sur la scène artistique internationale », à un moment ou le localisme, l’éco-responsabilité et le circuit court redeviennent vertueux dans beaucoup de domaines.
Il semble aussi que les maires et les élus locaux de toutes obédiences, philosophique, religieuses, sexuelles ou politiques, ont de moins peur de se faire traiter de réacs nauséabonds d’extrême drouate, quand ils osent disent ce qu’il pensent vraiment de cet art dit « contemporain » , dont ils prennent de plus en plus conscience de l’inepte et de la grotesquerie consubstantielles….
Ces élus locaux commencent à comprendre en effet :
-que ces écoles d’art financées avec l’argent du citoyen sont une partie essentielle de l’appareil institutionnel producteur de cet art élitaire d’État, structurellement lié à celui du grand marché spéculatif et où les formatages intellectuels et financiers sont intimement liés..
– Que ce sont lieux de décervelage de mineurs pour leur endoctrinement à une idéologie esthétique conceptualo-posturo-bidulaire et sociétalo-questionnatoire de type totalitaire, qui a œuvré depuis quarante ans à la disqualification du savoir-faire pictural, à l’éradication du contenu sensible, de la poésie et de l’imaginaire, au profit d’une discours sur l’art de plus en plus délirant et terrorisant. ( voir plus loin le témoignage d’une ex-élève de Tania Mouraud à l’école des Beaux-Arts de Tourcoing)( image 08)
– Que ces écoles ne produisent que très peu d’artistes véritables (1% selon Mr Bustamante, ex directeur de l’ENSBA-Paris), mais une majorité de futurs glandeurs frimeurs agités du cortex, perpétuels chercheurs de « résidences » , de subventions et de petites interventions en écoles primaires, ou postulants aux prix Pernod-Ricard, MATMUT, MAIF, avec l’espoir suprême d’une nominature aux prix ADIAF-Marcel Duchamp ou Jules-Edouard Leclerc, assortie d’une monstrature au Palais éco-responsable et durable de Tokyo…… Ou d’artistes assistés, semi cas sociaux perfusés à l’argent public, dont les œuvres bidulaires iront bourrer les FRAC et fournir les expos sans public des galeries municipales subventionnées sous contrôle des DRAC de province…… Ou bien de professeurs-artistes pour ces mêmes écoles, confortablement salariés et disposant en priorité de toute la logistique institutionnelle : expos en lieux subentionnés, connection avec les financiales galeries privées, achats FRAC et collections publiques, aide à l’édition de catalogue, suivi d’un critique d’art maison avec texticule imbitable dans un petit coin d’Art Press ; etc… le tout favorisant ainsi une sorte d’auto-reproduction du système et la perpétuation de la fermentation anaérobie d’un entre-soi de plu en plus bétonné et à forte consanguinité dégérative. (C’est d’ailleurs Ben Vauthier ( ex prof en cette école) qui dit lui-même que la Villa Arson n’a pas d’autre utilité depuis 40 ans que de fabriquer des profs … pour cette même Villa Arson.)… Le prototype de professeur artiste, polyvalent, multi-fonctions et omni-présent à tous les niveaux de l’appareil , étant cette Tania Mouraud, dont une ex-élève nous apporte ici le témoignage de son talent pédagogique un rien pervers.
– Que l’endoctrinement dispensé dans ces écoles s’inscrit dans une politique d’Etat qui exclut les 95 % de la création actuelle non conformes à la doxa officielle, pour la promotion d’un art élitaire qui ne concerne guère plus de 0,5 % de la population française…
– Que ces écoles sont des organismes étêtés, sans aucun point de responsabilité bien identifiable ou localisable, y compris au niveau du Ministère de la Culture qui chapeaute ce désastre (au point que certains ont pensé placer ces écoles sous le contrôle du Ministère de l’Education Nationale ou de l’Enseigenement Supérieur….) Elles sont des structures totalement livrées à elles– mêmes, où toutes les atrocités mentales sont permises au nom de la liberté créative et de cet impératif de questionner sans cesse leur ambigüité statutaire et leur vacuité ontologique.
– Enfin, que l’appellation « Ecole des Beaux-Arts » est aussi absurde que « Ecole des Hautes Vertus » ou que « Ecole nationale supérieure de poésie contemporaine»…(Il existe même une HEABR- Haute Ecole d’Art du Bas Rhin…)