Il est maintenant bien reconnu que si l’art dit contemporain est un pur produit de la collusion contre nature entre la spéculation intellectuelle gaucho- culturo- lango-mitterrandien d’État et la spéculation financière privée du grand capital… et que le parti communiste n’était pas partie prenante dans cette gigantesque embrouille
La magnifique exposition actuelle de la collection du très inspiré et flamboyant galeriste Frédéric Roulette en est la preuve. Il suffit d’éplucher la liste des artistes pour constater qu’aucun (ou presque ) ne figure dans un FRAC.
Il suffit de se rappeler cette exo « Libres comme l’art » organisée par Renaud Faroux et Yolande Rasle en 2021 qui regroupait plus de 150 œuvres d’artistes comme Picasso, Léger, Kijno ou Giacometti et qui illustrait la bonne et saine relation entre le PCF et le monde artistique.
On se souvient des « Lettres Françaises »
On se souvient aussi de Roger Garaudy, penseur du PCF mais également remarquable amateur et critique d’art comme on n’en fait plus.
La préface de Fréderic Roulette
De l’Humanité dans l’Art
« L’Humanité dans l’art c’est aussi un rempart contre les dévoyeurs du concept, nouveaux artisans du luxe, les cyniques, les pompiers de l’Art officiel, ces fameux Gardiens du Voir fustigés par l’ami Mario Murua.
Un regard, une collection, des directions, voilà le modeste postulat du collectionneur que je suis depuis ma prime adolescence lorsque j’accompagnais mon père dans ses périples de chineur, voilà aussi la ligne de conduite du galeriste que je suis devenu à l’âge de vingt ans et qui s’efforce depuis de promouvoir les artistes en lesquels il croit.
Pourquoi l’Humanité? Sans doute car depuis ma découverte des primitifs je n’ai eu de cesse à travers l’Art de questionner la condition humaine dans sa réalité, sa fantasmagorie, dans ses aspirations existentielles mais aussi sa capacité à transgresser et à s’élever.
L’Humanité car c’est dans les colonnes de ce journal et dans celles des Lettres françaises que l’on me parla avec passion pour la première fois d’Art contemporain : car c’est à sa fête que je vivais mes premiers émois artistiques sous le chapiteau de la Galerie Maeght, car j’ai eu la chance d’avoir des parents communistes et de vivre un communisme municipal élévateur social et culturel durant toute mon enfance.
L’Humanité dans l’art c’est aussi un rempart contre les dévoyeurs du concept, nouveaux artisans du luxe, les cyniques, les pompiers de l’Art officiel, ces fameux Gardiens du Voir fustigés par l’ami Mario Murua.
Alors 20 ans après une première proposition en 2004 à la Fête de L’Humanité invité par la Fédération de Seine-Saint-Denis, département qui m’a vu grandir et auquel je suis resté fidèle : je suis très heureux de proposer dans l’écrin ô combien emblématique pour moi de l’Espace Niemeyer, une vision à la fois renouvelée et fidèle à ma sensibilité, je l’espère singulière et incarnée, d’une scène de créations et de propositions mêlant grands noms ou découvertes du passé, aux artistes vivants qui accompagnent et animent mon existence depuis plus de trente ans.
Nulle tentative didactique ou dogmatique de ma part mais une simple invitation à la réflexion et au voyage en une période particulière où soufflent à nouveau les vents mauvais de l’exclusion, de la xénophobie et de la haine, une ode à l’Humanité sous toutes ses formes, à sa diversité, mais surtout à sa capacité de résistance et de bienveillance. »
Frédéric ROULETTE
Galeriste, Collectionneur et Commissaire d Exposition Paris Juillet 2024
Plus d’infos ici :
Sur l’expo F. Roulette
Sur l’expo « Libres comme l’art «
AHHHHHHHHHH! le XXe siècle! quelle époque épique! Il n’y avait que les cocos pour défendre l’art bourgeois car pour eux c’était de l’art tout court. Au moins aujourd’hui l’art contemporain c’est une réserve dorée pour snobinards et ça ne ferais chier personne s’ils ne rafflaient pas tout le pognons destiné à améliorer les conditions de travail des artistes les plus pauvres.
na!
Peut-être que vous me répondrez un jour, c’est mon quatrième courriel!