
Ce musée du non visible est né d’une subite bouffée délirante de Pascal Pique, grand apparatchik de l’art d’Etat, ex-directeur dumusée des Abattoirs à Toulouse et du Frac Midi-Pyrénées, suite à l’exposition qu’il avait organisée dans les grottes du Mas d’Azil en Ariège en collaboration avec les chauves-souris du lieu.
Selon Mr Pique, le but cette exposition du Mas d’Azil,
intitulée « Dreamtime fantasmagoriia -Un monde Mythique» étant « de faire revenir des artistes dans une grotte préhistorique puisque l’on sait que dans la préhistoire 70% des représentations sont de l’ordre abstrait ou géométrique » Ben voyons Ginette ! Pourquoi de gêner , quand on a la confiance aveugle et l’argent public des collectivité locales , de la DRAC, du Ministère et de quelques mécènes éclairés du coin.
Plus d’info ici sur ce dialogue entre l’art pariétal et l’art contemporain
Le top 50 des stars du financial art international avec accepter de venir dialoguer avec l’art préhistorique : Jan Fabre, Gary Hill, Marina Abramovic, Gloria Friedman, Olaf Breuning, qui y étaient associés des artistes plus jeunes, tels Guillaume Pinard , Art orienté Objet, Virginie Barré, Philippe Mayaux, Art Orienté Objet, Berdaguer & Péjus, Olaf Breuning, Virginie Barré, Fabien Verschaere, Atelier Van Lieshout, Alain Séchas, Guillaume Pinard, Gary Hill, Marina Abramowic, Olivier Blanckart, Damien Deroubaix …
Touts ces vedettes unies pour une sorte « de parcours initiatique constitué d’œuvres existantes qui livrèrent un nouveau potentiel dans ce contexte, mais aussi de créations spécifiques intimement liées à la nature et à la préhistoire de la grotte. » (sic)
La révolte des chauves-souris
Mais cette intrusion de l’art contemporain dans leur lieu de vie, n’a pas plus du tout aux chauves-souris, qui ont bouffé une grande partie de l’œuvre en carton de Berdaguer & Péjus ramollie par l’humodité de la grotte.
La révolte de Claudius Cap Blanc
Claudius Cap Blanc est le céleste créateur de l’Affabuloscope à Mas D’Azil dans l’Ariège, (à découvrir ici : https://museeaffabuloscope.fr/ ) situé tout près de la grotte aux chauves-Souris.
Il a eu de très graves démêlées avec la justice, les autorités culturelles municipales et la DRAC locale, et fait deux mois de prison ferme pour avoir tagué à deux reprises, avec des vulves faites au pochoir, les bâtiments alentour du site de la grotte du Mas d’Azil, pour protester contre la coûteuse introduction d’art contemporain dans les grottes préhistoriques
Il s’est donné la mort en 2022, suite au saccage de son « Jardin vulvolithique ».
Vous pouvez lire ici le récit de cette triste et révoltante histoire
Raconté ici par Michel Malbec, le sauveur de l’Affabuloscope.
Aujourd’hui, les sbires des Eaux et Forêts ont voulu parachever le travail des sbires de la DRAC, en détruisant définitivement son « jardin » sous prétexte qu’il « porte atteinte à l’intégrité du bien naturel. ».
Le musée de l’Invisible de Mr Pique : un projet transculturel, transhistorique et transdisciplinaire pour une histoire chamanique de l’art
« C’est un projet un peu fou. Reconstruire toute l’histoire de l’art en adoptant un point de vue nouveau, celui des énergies et des mondes invisibles. Autrement dit, ne plus simplement contempler les œuvres mais en ressentir l’effet énergétique. Certains, trop cartésiens, s’y refuseront. Pourtant, de plus en plus d’universitaires et d’artistes s’y intéressent de près … Le Musée de l’Invisible est une nouvelle instance de création et de recherche dédiée aux œuvres et aux cultures de l’Invisible à travers le monde. Ce projet s’intéresse également à l’inouï et à l’imperceptible, c’est-à-dire aux réalités méconnues, inexpliquées qui interviennent dans le processus artistique », nous déclare tout de go Mr Pique
Art & méditation transcendantale
… pour un écologie métapsychique de l’esprit
Voir ici le programme
https://lemuseedelinviTRANSCENDANTALsible.org/art-meditation
Et ce qu’en dit Mr Pique :
« Pour l’heure sans murs, ce Musée veut se consacrer à d’autres manières de vivre et de percevoir l’art. Il s’agit d’un projet mobile, transversal, qui renoue avec un continuum immémorial, tout en s’enracinant dans les problématiques artistiques, sociétales, scientifiques, philosophiques et spirituelles les plus contemporaines.
Foncièrement transhistorique et transdisciplinaire le Musée de l’Invisible est à voir comme un laboratoire de la culture du nouveau millénaire où les frontières entre les différents savoirs humains et les règnes du vivant, seront nécessairement transcendées et reconfigurées.
Face à cet horizon, la réouverture de la question de l’Invisible apparaît comme une nécessité, à laquelle participe déjà la création contemporaine qui en est l’un des champs d’expérimentation privilégié. Depuis ses origines, l’art ne reste t-il pas intimement lié aux multiples formes de l’Invisible ?
Laissée en jachère depuis trop longtemps, la problématique de l’Invisible se pose de manière plus sensible encore au gré des découvertes les plus récentes sur les confins de la matière, de l’espace, ou de l’esprit. C’est pourquoi l’Invisible dont nous parlons, couvre un spectre assez large qui va de l’astrophysique, aux sciences cognitives, en passant par la phénoménologie, l’ethnopsychologie la métaphysique, ou la métapsychique qui est l’étude de l’inexpliqué. »
Le Musée de l’Invisible répond à cette réalité en proposant une démarche de compréhension, de réception et de médiation de ce profond renouveau culturel. Tout en ouvrant de nouvelles perspectives sur les mondes et les visions qui nous sont offertes. » Ben voyons Ginette ! Pourquoi se gêner ?