C’est à la Bourse de Commerce de Paris, temple de l’art contemporain- financier , que François Pinault prend le pouls de la planète avec cette exposition intitulés « Le monde comme il va »
Le monde ne va pas bien et la finance internationale, qui, elle, va très bien, n’y est pas pour rien.
Le monde ne va pas bien et l’art dit contempaiin, qui, lui va très bien aussi (merci !) , produit de la collusion entre cette grande finance et la bureaucratie institutionnelle, n’y est pas pour rien non plus.
Tout est donc pour le pire dans le pire des mondes, au plus grand bénéfice des charognards artistico-financiers qui savent récupérer les souffrances de ce monde pour en faire de bons produits financiers.
Cette expo, qui a la bénédiction de Dame Hidalgo, est une manière de célébrer cet odieux retournement du sens et de l’éthique commune.
À vomir cette épave d’une Ferrari de Lavier pour « dénoncer la perte de contrôle » généralle »
À vomir les charognards « lanceurs d’alerte », Koons, Hirst, Lavier, Doris Salcedo, Tilman : stars de la récupération – détournement des catastrophes sociales et humanitaires.
À vomir ces mots de François Pinault : « les artistes ont sur les réalités un regard particulièrement aigu et parfois prémonitoire. Leu peuvent nous aider à en avoir une conscience plus vive et plus responsable » … et nous aider à nous faire avec ça un peu plus de pognon , tout en crétinisant un peu plus les progressistes de la culture.
Mais j’apprends dans cet article , qu’en 1938, Marcel Duchamp avait suspendu 1200 sacs de charbon au plafond d’une salle d’exposition….Pour lancer quelle alerte ? Pour le soutien de quelle cause humanitaire ? Pour que le monde aille mieux?…Mais non ! Rien de tout cela ! À l’époque, il ne s’agissait que d’un geste surréaliste… Rien à voir avec le Ferrari cabossée de Lavier !