Je vous ai joint les images d’un lot d’œuvres du type de celles données au Musée d’Art Moderne, pour que vous puissiez mesurer de visu leur haute valeur en termes de contemporainité , d’internationalité et de financiarité.
Tout comme Yvon Lambert avait donné une collection similaire à la ville d’Avignon, le puissant financial galeriste international Kamel Mennour vient de faire cadeau de 180 œuvres de sa collection au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. (on attend un don identique de Perottin à quelque musée national)
Au vu de ce rassemblement d’atrocités mentales généreusement(pour la plupart) lègué à l’Etat français, par Mr Mennour, une certaine perplexité me taraude et vous aussi je présume, quant à la sincérité d’une telle générosité…
En fait, je vois plutôt cette donation comme une manoeuvre des plus moralement sordides, destinée à impliquer, compromettre et rendre complice le dispositif institutionnel pour fixer et « inaliénabiliser » une fausse valeur artistico – financière, prolonger un peu la crédifibilité d’une imposture sur le point d’être révélée.
La « Commission de validation et d’acquisition « du Ministère aura des comptes à rendre un jour, espérons-le, sur son implication dans cette escroquerie déshonorante pour l’Etat français
Il faut dire aussi que cette opération s’inscrit dans cette pratique généralisée en France de « collusion service public-intérêts privés », qui est consubstantielle à l’art dit contemporain.
Et c’est ainsi que l’argent public est détourné, l’appareil institutionnel est corrompu, le patrimoine commun (châteaux, églises, les chapelles, sites classés, etc.) est réquisitionné, squatté, parasité, salopé, voire profané, pour la valorisation de produits artistico-spéculo- financiers sans aucun contenu proprement artistique, au profit de la finance privée.
Plus d’infos ici :
LE MENNOUR INSTITUTE
La galerie Menoour s’est doté d’un appendice aux multiples fonctions et vertus, à la fois éducatif, caritaif et philanthropique permettant de blanchir l’âme de sa riche clientèle, comme il en blanchit l’argent.
Il est une initiative de Mr Mennour « visant à promouvoir la recherche et l’éducation dans le domaine de l’art des XXe et XXIe siècles. Par le biais de bourses doctorales, de programmes éducatifs et d’activités philanthropiques, l’Institut Mennour s’engage à soutenir la créativité, la connaissance et le partage d’idées dans le domaine de l’art contemporain. » Ben voyons Ginette ! Pourquoi se gêner ? Les narco-trafficants colombiens de naguère, n’avaient-ils pas la même dimension humanitariste ?
Plus d’infod ici :
https://www.mennour.com/fr/institute
DES ARTISTES PRIS EN OTAGES
Mais le plus insupportable, c’est bien de voir figurer, auprès des sinistres Buren, Lavier, Parenno, Beloufa, Rondinone, de merveilleux artistes comme Maryan (rescapé des camps de concentration nazis), Chaissac , Molinier , Giacometti, … capturés ou réquisitionnés comme caution de moralité, alibis ou otages, pour la valorisation des premiers.
Voir Ici les artistes de la collection Mennour :
https://www.mennour.com/artists?category
MR MENNOUR EST INCULTE, MAIS IL A LE GÉNIE DU COMMERCE
L’inculture et l’ignorance crasse de l’art sont des vertus indispensables pour réussir tant dans la haute bureaucratie de l’art contemporain que dans son commerce international. Ce qui explique la connivence de fond entre hauts fonctionraires et galeristes d’ampleur internationale comme Monsieur Mennour.
J’ai recueilli quelques témoignages sur ce génial businessman.
Témoignages qui m’ont appris :
– que Mr Mennour avait commencé avec une galerie d’art très bas de gamme en bas des champs Elysées.
- Qu’il a flirté un moment dans l’art visionnaire très anti-contemporain, alléché par la perspective de copiner avec un ultra-milliardaire Japonais collection de Di Macchio, et qui avait l’intention, si j’ai bien compris, de faite au Japon, un gigantesque musée dédié à l’art visionnaire mondial.
- Mais le projet s’est emboubé. Mr Mennour s’est disputé avec Yve le peintre Thomas et lui a déposé ses toiles sur le trottoit d’en face sa galerie comme de méprisables déchets…
- J’ai le souvenir du visage consterné d’Ann,e Saint Clair devant l’inculture crasse de l’interviewa Mennour sur je ne sais plus quelle chaines.
- J’ai le souvenir d’un article expliquant comment Mr Mennour s’en est remis directement aux financiers pour le conseiller dans ses choix artistiques…Ce qui , finalement, a fait sa réussite.
UNE CRITIQUE D’ART TERRORISÉE
Sur les quelques centaines voire milliers de critique d’art déclarès , assermentés et adhérents de l’AICA, on n’en voit que très peu (voir aucun) dénoncer ce type d’opértion mennouresque particulièrement immonde , expliquer comment son impact médiatique permet d’invisibiliser 90% de la vraie création artistique d’aujourd’hui et analyser le fonctionnement de ce totalitarisme artistique d’Etat , né de la collusion entre la haute bureaucratie et la haute finance.
La médiocrité de l’art contemporain officiel n’est que le reflet affligeant d’un désarroi profond qui a pour origine l’absence de conviction et de certitudes dans l’origine de l’aventure artistique.
On a voulu faire de l’art la valeur suprême et on l’a sacralisé de telle sorte que des pèlerinages laïques se sont organisés . Ces manifestations attirent des milliers voire des millions de personnes et rapportent beaucoup d’argent engendré par la crédulité et la cupidité de ceux qui en tirent profit mais on a oublié que l’art authentique ne naît pas dans le spectacle et qu’il est le fruit d’un long cheminement personnel lié à la connaissance de soi.
Bernard Métranve, sculpteur