L’ART CONTEMPORAIN  COMME  ACTE DE « RÉSISTANCE » ET DE LUTTE INTERSECTIONNELLE

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J’ai proposé à mon ami Chat Gépété de me faire un texte pour présenter ,dans une galerie imaginaire, une expo où se trovent les plasticiens dont je vous joins quelques images d’œuvres, sur le thème de « la lutte », « la convergence des luttes »  et de « Créer, c’est résister  » selon la formule des fameux  duettistes  philosophes des années 80, Deleuze et Guattari, précurseurs avec Foucault, Derrida, Lapassade, de l’éveil Woke. (Lesquels précurseurs seraient bien contrariés de voir leur pensée déconstructive à ce point récupérée par le haute bureaucratie ,  le haute finance…et la haute société bourgeoise , contre lesquelles ils  luttaient et résistaient farouchement.)

Et voilà ce que Chat Gépété m’a pondu:

« La galerie Panis convoque une réflexion sur l’entêtement créatif comme acte de résistance. L’exposition, traversée par une tension entre érosion et persistance, interroge ces gestes qui, à contre-courant du bruit du monde, sculptent des traces dans l’éphémère. Ici, la matière n’est pas soumise mais habitée : pigments enfouis sous des strates de mémoire, surfaces altérées par le temps, artefacts réinventés en archives fragiles. Chaque œuvre dialogue avec l’impermanence, non en la nuançant, mais en exhumant sa charge de révolte.

Il s’agit d’une archéologie du présent, où le geste artistique se fait suture entre l’éphémère et l’indélébile. Des résonances surgissent — couches translucides capturant l’instant comme un fossile, empreintes lumineuses figées dans leur fuite, objets détournés en totems d’une spiritualité rebelle. La création se révèle alors phénomène d’appropriation : non pas dompter le chaos, mais l’infiltrer, y creuser des failles où germe une langue obstinée.

Entre effacement et surgissement, le corpus explore cette énergie sourde qui transfigure la chute en levée. Les oeuvres superposent les temporalités — blessures de la matière devenues motifs, accidents élevés au rang de manifestes. C’est une poétique de la cicatrice, où la fissure n’est plus faille mais frontière mouvante entre ce qui fut arraché au vide et ce que le vide réclame.

La galerie orchestre ici un dialogue entre des pratiques unies par leur refus de la dissolution. Ni fuite ni déni, mais un corps à corps avec l’évanescence : créer devient acte d’insurrection et produire, une manière de tenir debout. Lutter… propose une déambulation à la lisière — là où persister relève moins de l’espoir que d’une éthique têtue, réponse sans écho à l’amnésie du siècle. »…Ça en jette, n’est-ce pas ?

En réalité, cette expo et ce texte n’ont rien d’imaginaire

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La galerie Panis existe bien en Normandie, aux alentours de la ville de Rouen, et les texte est bien signé du galeriste  Mr Panis (qui a pu toutefois avoir recours à chat GPT pour pondre un aussi flamboyant argumentaire)

Signalons que la galerie Panis a l’intention de quitter le bocage normand, et s’éligner d’ une ruralité périphérique peu propice à la reconnaissance de sa haute intellectualité, pour s’installer à Paris, comme l’avait fait la galerie Cortex Athletico (cerveau athlétique) de Bordeaux, qui souffrait elle-aussi d’un contexte bordelais un peu trop rural et éloigné  des réseaux internationaux de la contemporainité artistique..

Plus d’infos sur la réalité de cette expo et de son texte par les liens suivants :

https://www.jeanguillaumepanis.com/exposition/lutter

https://www.jeanguillaumepanis.com/expositions

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