LA « VALLÉE DES SAINTS » : ENCORE UNE INJURE À LA CULTURE PROGRESSISTE

Le « Puy du Fou » en Vendée et la « Vallée des Saints » en Bretagne sont assurément les deux lieux qui focalisent  le plus la détestation horrifiée des  acteurs du progressisme culturel déconstructif et casseur de codes qui règne sur le PACF (Paysage artistique et culturel français) depuis cinquante ans…Ils y voient en effet, le retour en force des cathos-fachos, de la peste brune, de la bête immonde, etc. Et leur hargne meurtriére  est à la mesure du gigantesque succès de fréquentation de ces lieux de célébration de ma mémoire collective des français.,

Plus d’infos wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vall%C3%A9e_des_Saints

Je ne veux pas ici vous re-servir  l’éternel et poisseux débat entre les anciens et des modernes, les réacs et les progressistes, les ploucs et les urbains, les some -wher et les no-where,ect….  mais seulement vous signaler l’intervention dans cette affaire de l’impayable  Libération et de l’éminent critique d’art d’origine bigouden Jean-Marc Huitorel….Une intervention qui ne manque pas de cocasserie et qui illustre bien ce qu’est l’idéologie progressiste actuelle dans sa dimension totalitaro-ubuesque.

Voici le lien vers le texte intégral de Mr Huitorel dans Libé …un morceau d’anthologie: https://www.liberation.fr/debats/2018/08/04/bretagne-ces-saints-que-l-on-ne-saurait-voir_1670664/

Mais si Mr Huitorel exècre la « Vallée des Saints », il adore en revanche l’art sociétalo-questionnaatoire, conceptalo bidulaire et idéologiquement chargé. Il aime célébrer les vertus des artistes s’inscrivant dans cette tendance de l’art dit contemporain avec des textes dont je vous joins deux exemples  des plus éloquents et hilarants…et non dépourvus d’une certains religiosité :

soutien gorge spécial pelotage de sein
  • Au sujet de Melle  Christelle Familiari : «  Elle réalise aussi des vidéos, dont la Tailleuse de pipe. C’est un plan rapproché sur ce qui a tout l’air d’une fellation, la bouche comme le sexe étant enveloppés dans un «cache taille pipe» crocheté. Cet objet, réalisé uniquement pour la vidéo, sera néanmoins à l’origine d’une série dite des Objets en laine, réalisés au crochet et vendus comme tels afin que d’autres puissent les expérimenter : Slip à masturbation, Slip à pénétration, Cagoule pour amoureux, Bras pour danser le slow, etc. Le contrat de vente stipule que l’acheteur doit fournir à l’artiste un document visuel de l’utilisation de l’objet. » JMH
  • Au sujet de Nicolas Floch  et d’une tension polymorphe dans  un agencement de cannettes de bière long d’un kilomètre.( image 03 )

« L’une des oscillations majeures et structurantes de l’art du 20ème siècle et jusqu’à aujourd’hui se situe dans le rapport complémentaire autant que conflictuel entre la rigueur formelle d’une large abstraction géométrique et la revendication de l’organicité, du corps expressif et agissant dont l’une des formes récurrentes fut celle de la performance . Cette tension polymorphe trouve depuis une dizaine d’années et au-delà des phénomènes générationnels, un regain de pertinence et de fécondité, plaçant l’art aux frontières de ses définitions autant que de son exercice, brouillant les catégories, revisitant des contrées que l’idéologie avait littéralement gelées. Dans ce contexte, s’il est un artiste qui concentre et qui soumet à l’épreuve de l’œuvre la plupart de ces questionnements, c’est bien Nicolas Floc’h qui conçoit « Beer Kilometer :, un agencement de cannettes de bière long d’un kilomètre et offert à la consommation des visiteurs, pour finir dans le chaos qu’on imagine. JMH

  • L’inlassable recherche du plasticien breton  Marcel Dihanet sur l es occurrences de sa circonscription (image 04 )

Ce que Marcel Dinahet interroge, plus que la nature, c’est la notion de limite et de frontière, l’idée d’espace de jonction, la butée, les interfaces. Plus précisément encore, la limite que Dinahet teste et expérimente, c’est le contour même de cela qu’on appelle l’art. Le territoire de l’artiste est moins un espace naturel en soi que l’espace naturel comme métaphore du champ qui est le sien, celui de l’art. En cela il rejoint les préoccupations des land-artists historiques ; en cela aussi il appartient définitivement à l’époque au sein de laquelle il œuvre, cette époque dont l’une des préoccupations majeures est précisément, non plus la définition de l’art mais bien l’inlassable recherche des occurrences de sa circonscription. » JMH

Enfin, voici ce que j’avais écrit sur Mr Huitorel

à l’occasion de son curatoriat des festivités artistique marseillaise pour célébrer l’arrivée de la flamme olympique :

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