« LE TAS DE TERRE COMME UN SIGNE … »
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J’avais l’image de ce tas de terre parmi les 175 que j’ai collectionnées d’amoncellements divers, œuvres de plasticiens conceptualo-bibulaires du meilleur aloi…Mais je n’avais pas le nom de son auteur.trice
Je viens de le trouver par hasard…Mais je ne vous le dirai pas
Je vous dirai seulement que cette plasticienne a été formée à la prestigieuse ENSBA de Paris, qu’elle a fait des résidences en Tasmanie, en Algérie, au Maroc, en Autriche et au Portugal… Qu’elle est aujourd’hui multi-fonctionnelle : artiste, curatricre, critique d’art, directrice de galerie municipale, etc… et qu’il en existe des centaines comme elle, interchangeables à souhait, dans l’appareil institutionnel.
J’ai retrouvé aussi ce texte sur le présent tas de terre installé dans l’appartement vide d’un HLM quelconque. Texte d’une pompeuse sophistication intellectuelle d’un ridicule très haut niveau, comme le discours sur l’art contemporain en a produit des milliers. Texte d’un pédantisme à fort pouvoir hilarant lorsqu’il est lu par un humoriste sur une scène de café-théatre
« Pendant le chantier, des tas de terre apparaissent et disparaissent au pied de la cité. Au fur et à mesure des travaux, ils se transforment et modifient le paysage. C’est un de ces tas de terre que je monte à l’étage du bâtiment 10. Entre les murs d’un appartement vidé de son vécu, le tas de terre envahit l’espace, il traverse le mur, semble passer d’une pièce à l’autre.
Ici, le geste opère un déplacement où le paysage urbain occasionnel devient l’évocation volontaire d’un paysage imaginaire par la seule affirmation de son encombrement. Ce tas évoque des montagnes lointaines, comme une résistance paisible des mémoires et des vies, dans l’attente de disparaître lors de la démolition programmée du bâtiment ».
Il y a une idée de prémonition, d’annonce d’un temps à venir, celui de la démolition, de la disparition. Ce tas de terre comme un signe. » Ben voyons Ginette !
Le tas de terre , comme signe de l’effondrement psycho-mental de l’entre- soi institutionnel et comme pur produit du terrorisme intellectuel de gauche, idiot utile du grand capital artistico-spéculatif.
Bonjour, merci pour votre travail qui dénonce que personne ne détient la vérité à propos de la définition de l’Art, mais votre travail fait apparaître que la stupidité humaine largement exploitée est un puit sans fond et une mer sans rivage, et je m’interroge sur le fait que cette insondable stupidité pourrait contenir en elle même un potentiel dangereux.
En ce qui concerne l’installation qui apparaît sous la forme d’un tas de terre, l’auteur-re pourrait bénéficier de la distinction d’officier du mérite agricole, avant que les connaisseurs officiels politico-capitalistes ne lui attribuent celui d’officier des arts et des lettres.
Cette « insondable stupidité » contient un potentiel dangereux et Nicole Esterolle aurait dû, au vu de cette collection impressionnante qui ne s’effacera pas d’internet de sitôt, être déjà décorée comme lanceuse d’alerte.
Chère Madame,
J’apprécie beaucoup votre commentaire et surtout votre remarque sur la stupidité qui en effet ,comme nous en sommes informés et même souvent déformés; est dangereuse, elle devient même une intelligence mortelle. Les lanceurs d’alertes ne font pas l’objet d’une distinction, car elle n’est pas encore crée par les ignorants, au contraire il faut se souvenir du sort réservé à ceux qui disent ou recherchent la vérité longuement décrit dans les textes anciens et aussi dans les pages récentes de courageux cirent pompes ( Bien payés) des médias. Ceux là sont décorés sans participer à des combats héroïques, mais seulement en qualité de penseurs, de pseudos philosophes ou experts et présidents d’institut d’études à la gomme qui briguent avec ferveur l’assemblée des immortels
L’insignifiant élevé au statut d’oeuvre d’art. Je suppose que la personne qui a réalisé ce merveilleux tas n’a pas une once de sens de l’humour, et doit être persuadée d’avoir vraiment effectué un « geste » (comme disent les gommeux) artistique…