Grand retour du plasticien indigéniste international Attia avec cette exo à la big financial gallery Continua….après une période creuse , suite à cette accusation envers l’Etat français de l’avoir instrumentalisé dans le cadre global de son opération de repentance envers l’Algérie.
Voici en effet le texte de ce récent crachat dans la soupe institutionnelle intitulée « De l’inefficacité de nos œuvres dans la vie réelle »…
« Le pouvoir nous finançant pour le dénoncer fait de nos mots les armes de nos propres silences. En célébrant nos travaux, en les subventionnant, en nous donnant pour mission cette « inclusion » de celles et ceux qui nous ressemblent, le pouvoir, parce qu’il permet la violence et les meurtres par des fonctionnaires dépositaires de son autorité, nous transforme en marionnettes inconséquentes et idiot·e·s inutiles….Notre réflexion a été nourrie par une série d’échanges de mails, de discussions et d’appels téléphoniques entre artistes dont la majorité est issue de l’immigration post-coloniale »..Gniak ! Gniark !
Toute honte bue, Kader Attia semble donc aujourd’hui, moins engagé décolonialistement (quoique : on aperçoit des pavés colorés en arrière -plan, symptôme d’un vieux reste indigéniste)
Il nous propose ces personnages avec un gros rocher à la place de la tête.
C’est un peu drôle, bien qu’insignifiant et répétitif…
c’est pas parce qu’on défend le vrai art d’aujourd’hui qu’on doit faire de grosses fôtes d’ortograf !:) « avoir craché » serait mieux