Elles s‘appelle Lorraine de Sagazan. Elle est une plasticienne performeuse postuto-conceptualo-bidulaire que les MAC , les FRAC et autres lieux culturels subventionnés s’arrachent. Elle est programmée pour bientôt, parait-il, dans quelques lieux d’incarcération « progressistes ». Car elle est la coqueluche de Darmanin et des fonctionnaires pénitentiaires .
Avec ses récentes installations-performances telle « Léviathan » et « Mont de Piété », elle entend dénoncer le scandale « des comparutions immédiates qui consiste à juger les prévenus au sortir de leur garde à vue » et pointer « cette justice expéditive qui prononce des peines de prison ferme exécutables à la sortie de l’audience »
Elle est puissamment inspirée par les écrits de Michel Foucault.
Je vous livre ici le bref extrait d’un entretien totalement sternutatoire et expectorant qu’elle vient d’ accorder à un petit journal culturel provincial :
Question : Vous travaillez parfois avec des non-professionnels..
Réponse de LDS : Oui, cela a été le cas poue « la vie invisble » où j’ai travaillé avec des non-voyants. C’est aussi les cas dans ‘Léviathan’ où je fais intervenir un homme qui a vécu cinq comparutions immédiates et plusieurs années d’incarcération. IL interroge en effet cette injustice du « temps donné » , car qui a le droit d’avoir du temps à l’ère néolibérale ?
À vos souhaits !

Une installation de Lorraine de Sagazan