
La Fabuloserie est LE haut- lieu de l’art brut en France . Il est un trésor constitué de 8000 œuvres à haute valeur patrimoniale. Il est niché à Dicy dans l’YonneI. Il pourrait bien vivre ses dernières années sous sa forme actuelle, car Sophie et Agnès Bourbonnais, les filles du fondateur du musée, veulent passer le flambeau. Mais la succession se fera en dehors de la sphère familiale, les enfants ne souhaitant pas en reprendre la gestion.
Le président de la communauté de communes de Puisaye-Forterre tire la sonnette d’alarme et appelle à un partenariat public-privé. Bravo à lui et souhaitons qu’il réussisse cette indispensable sauvegarde
Honte au Ministère de la Culture, s’il n’apporte pas son soutien ; quand il dépense par ailleurs des dizaines de millions dans des opérations grotesques et bidon pour la promotion de son art conceptualo-bidulaire
La bande de débilo-concepuels de la très ministérielle revue Art Press, qui a sorti un très récupérateur hors- série sur l’art Brut , va-t-elle s’ émouvoir du sort de La Fabuloserie… D’ailleurs , avait -elle jamais entendu parler, de ce lieu merveilleux, puisqu’elle n’en fait pas mention dans le sus-dit hors -série , lequel ne cite pas non plus ,ni Laurent Danchin, ni Michel Thévoz.
Les spéculateurs charognards autour d’Art Press , de la DRAC locale et de la galerie Berst, attendent probablement avec avidité la dispersion des 6000 œuvres de la collection pour en tirer un maximum de profit sur le marché spéculatif, sur lequel l’art brut, gràave a Art Press est devenu un produit financier.