EN ART « CONTEMPORAIN », LE RIDICULE NE TUE PAS…

… Bien au contraire, car dans ce monde à l’envers, c’est la grotesque qui devient la norme et le signe d’une distinction intellectuelle et sociale. C’est l’incompétence de fond, qui qualifie dans un appareil maso-culturel destiné beaucoup plus à ventiler du vide et du morbide, qu’à produire du contenu et du vivant.

Ce renversement du sens est, bien entendu, le fruit de quarante ans de déconstruction à marche forcée des valeurs éternelles, déclarées bourgeoises, bouseuses,  réactionnaires, voire extrême-droitières . L’abjection, la laideur, la bêtise, la cupidité, la torsion du sens , la dérision, le pervers de toute nature, la transgression systématique, deviennent ainsi valeurs intellectualisables, bureaucratisales, pédagogisables, esthétisables, subventionnables et financiarisables.

Le lapin de Jeff Koons côtoie la raie de Buren, le pot d’échappement de Nicaise, la poubelle cramée de Molinéro, la fellation de Millet, le sourire de Lang, la moto de Lavier, la roue de vélo de Duchamp, les doigts d’honneur de Cattelan et Ai Weiwei, la saloperie de Claude Lévèque, , le furoncle d’Orlan, dans un même élan de folie meurtrière de cassage des codes, de mépris des gens, de subversion des règles élémentaires, de contraventions aux lois de droit commun, de destruction du patrimoine, etc.

Tout ce carnage pour le plus grand plaisir d’une caste d’arrogants minables, au sein de ce que l’excellent socio-philosophe Jean Baudrillard appelait «  la conjuration des imbéciles. » et que j’appelerai « la dictature des misérables »

Tout cette horreur pour alimenter en nouveau produits,  la folle spéculation tant intellectuelle des penseurs gaucho-progressistes, que financière des oligarques décérébrés….les deux diaboliquement complices

Koons, Buren, La Vache qui rit et le homard

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