On voit ici un visiteur dans une quelconque biennale régionale d’art contemporain international, marcher au milieu de cette œuvre constituée de détritus divers répandus par terre…
Œuvre puissamment métaphorique sans doute de l’état du monde, de l’état de l’art d’Etat, ou bien du délabrement psycho-mental de son auteur et du curator de l’expo. … ou bien des quatre à la fois.
Notons que le visiteur n’avait pas le droit de s’introduire dans l’oeuvre, puisqu’il y avait une coursive tour autour d’elle, prévue pour la voir en surplomb et sans perturber l’ordre et la cohérence de l’ensemble de ses éléments…
Mais il y a toujours des individus qui veulent en faire plus , se faire valoir en sur-jouant l’extase esthétique, au point de faire corps et âme avec l’œuvre, s’y mélanger et s’afficher eux-mêmes comme détritus de la société : expression suprême de la distinction sociale et du raffinement intellectuel.
Il serait d’ailleurs temps que de vrais sociologues de l’art( autres que Nathalie Heinich ou Alain Quemin) se préoccupent de tout ça sérieusement , pour établir , entre autres choses, la typologie psycho-patho- -socio-professionnelle des visiteurs de ce type d’évenement artistique et culturel.
Ce texte et l’image correspondant, figureront dans l’ebook que je compte mettre en ligne prochainement et qui s’intitulera : « L’art « contemporain » en trente images choc, agrémentées des commentaires de Nicole Esterolle »
Princes menteurs qui nous gouvernent
En notre siècle et en notre an
Craignez qu’un jour Beauté revienne:
Où est Le Corrège d’antan ?