DU RETOUR D’UNE HYPER – FIGURATION RADICALEMENT CONCEPTUALISÉE ET CONTEMPORAINISÉE.

C’est un petit colloque organisé autour de  Thomas Lévy-Lasne, champion de la figuration surjouée pour  Rien, par l’ADAGP, organisme de protection des droits moraux, financiers  et intelletuels des oeuvres de Buren … entre autres.

Ce débat, « sérieux mais décontracté » (sic) ,  avec 4 peintres de la néo-figuration conceptualisée, sera dirigé par Stéphane Corréard et tournera autour du  thème très porteur « l’art et l’argent »

Le plus cocasse concernant le choix de ce thème fédérateur des bonnes consciences, est de savoir que ce Mr Corréard  fut chargé de mission auprès de Marie-Claude Beaud pour l’exposition Andy Warhol en 1990 (rien à voir avec l’art-pognon) …Qu’il fut aussi membre du comité de sélection du Prix Marcel Duchamp.( Rien à voir , là encore, avec la spéculation autant financière qu’intello)  En 2013, il est  commissaire de l’exposition des petits diplômés décérébrés de l’école d’art de la Villa Arson à  Nice. Enfin pour compléter ce parcours exemplaire d’apparatchik d’un système des plus bureaucratico-mafio- financier,  il a assuré le commissariat artistique du Salon de Montrouge,  vivier de jeunes pousses  platiciennes conceptualo-bidulaires futurs produits financiers émergente sur la scène artistique internationale  du financial – inept-art.

Je vous laisse déguster ici le communique de presse:

https://mailchi.mp/adagp/carte-blanche-les-apparences-04?e=8d529272ab

Où vous trouverez cet extrait des plus expectorants  :

« Lors de cette quatrième carte blanche, quatre peintres contemporains de la scène française et un critique d’art échangeront de manière sérieuse et décontractée autour de l’art et l’argent : des frais de production à la légitimité de la cote, d’une précarité créative au rapport aux collectionneurs qui « achètent » l’artiste, du second marché délétère aux effets de mode ou de bulle spéculative en contradiction avec la carrière longue des artistes. Il s’agira de questionner l’attitude des invités dans un milieu concurrentiel où l’apparence de réussite artistique reste associée structurellement à celle de la réussite économique » GNiark ! GNiark !. Ben voyons ! Pourquoi se gêner ?

Avec 4 artistes « de la scène française » Marion Bataillard, Julien Beneyton , Mathieu Cherkit , Olivier Masmonteil 

Considérons ce petit colloque comme une sorte de faux-débat diversion ou contre-feu , où les intevenants jouent le rôle d’alliés objectifs ou d’idiots utiles d’un système qu’ils prétendent contester par un engagement bidon pour la figuration….Une figuration suffisamment tordue, vérolée et insignifiante qu’elle ne risque pas de mettre en danger la propre insignifiance revendiquée et qualifiante des divers acteurs d’un appareil ministériel archi- progressiste, qui a ringardisé pendant des années la peinture et la figuration .

Question : ces 4 militants de l’outre – figurance, connaissent-ils et que pensent-ils de Barn Van Velde,  Jean Bazaine, Serge Poliakoff, Antonio Tapies ?…J’aimerais bien le savoir.

RÉPONSE DE THOMAS LEVY-LASNE


Oui c’est Bram Van Velde et également Antoni Tàpies.

Poliakoff et Tàpies ont d’ailleurs leur droits gérés par l’Adagp comme plus de 17000 autres artistes.

Vous avez également partagé une aquarelle sur papier de 15x20cm, ce n’est pas une peinture à l’huile et mon nom c’est Thomas Lévy-Lasne.

Stéphane Corréard ne dirigera rien, il est invité au même titre que les artistes de la soirée.

Cela fait beaucoup de manque de soin au milieu de vos ruminations conspirationnistes brouillonnes.

L’ambition de ce genre de débat consiste justement à dissiper ces fantasmes sans fondement au plus proche des artistes.

La vidéo de l’échange sera publiée sur la chaine les apparences. https://www.youtube.com/@lesapparences6337

Douce journée

T.

1 thought on “DU RETOUR D’UNE HYPER – FIGURATION RADICALEMENT CONCEPTUALISÉE ET CONTEMPORAINISÉE.”

  1. L’art conceptuel dit « contemporain » est dans sa laideur et sa transgression permanente tellement une caricature de lui-même qu’on ne saurait mieux dire enfin quelque chose d’intelligible à son sujet que par l’usage d’une autre caricature critique et idéologique qui, autrefois, a eu son heure de gloire: en effet, à être contraint jusqu’à l’écoeurement de voir ces horreurs nihilistes n’ayant ni coeur, ni âme, ni sens, ni beauté, ça donne envie d’être violemment stalinien, le temps d’un instant, le temps d’une « minute de la haine » (Orwell), le temps de sortir ces soit disant artistes de leur Goulag mental pour les expédier dans un autre: celui du formalisme bourgeois…

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