DE PLUS EN PLUS DE  CAS DE CRÉTINOPATHIE GALOPANTE DANS L’ART MUSÉAL  CONTEMPORAIN INSTITUTIONNEL !

« Je suis crétin, mais on me soigne »

L’art ne suffisant pas à lui-même,  il devient à la mode de l’agrémenter gratis de pratiques psycho-thérapeutiques annexes.

Ainsi au Musée Fabre de Montpellier, les séances de yoga se tiennent-elles devant les œuvres du plasticien contemporain Christian Jacquard , l’homme qui peint au chalumeau ( image jointe et copie de l’excellent  texte de Dominique Labarrière paru dans Causeur de Février 24)

Ainsi au Musée d’art moderne de Paris, ( image jointe ) devant les toiles de De Stael et Sonia Delaunay.

Ainsi bientôt au Musée Toulouse Lautrec avec des séances yoga mâtiné french cancan…

Ainsi , au Palais de la crétinerie éco-responsable et durable du Palais de Tokyo, comme j’en avais rendu compte l’an dernier en écrivant ce qui suit :

L’art contemporain au chevet du bien-être psychique de son public

Vous avez peut-être pu la voir vous aussi sur internet : cette installation,

dans le Palais de Tokyo, de sortes de semi-igloos, semi-confessionnaux,

appelés « cabines pédagogiques », au sein du « département

médiation » du palais, où les curator. trices du lieu pouvaient discuter

le bout de gras avec des gens, qui ne vont pas bien de la tête, leur

remonter le moral et le « niveau de bien-être pour 41 % d’entre eux ».

C’était un dispositif temporaire conçu selon ce principe énoncé

par Nathalie Bondil, de l’Institut du Monde arabe et animatrice des

séminaires sur la muséothérapie : « L’émotion esthétique est consubstantielle

de notre santé », et au nom de la « diversité thérapeutique »

telle que l’évoque Guillaume Dessanges, actuel Président du Paltoc,

qui ajoute : « les identités psychiques doivent être accompagnées et soignées

plutôt que corrigées […] L’art est un outil émancipateur, de mieux

vire ensemble, de critique, et de poésie vitale. »

La direction du Palis avait même envisagé de créer le système

appelé « Bulle d’art », en collaboration avec l’Assistance publique,

puisque, comme le dit M. Lomanaco, salarie du même Palais :

« Après tout, notre mission première, c’est le service public ». Dispositif

qui permettait que les consultations pussent être remboursées par la

Sécurité sociale.

Ainsi donc, le Palais de Tokyo (dit aussi « Palais durable »), toujours

à la pointe de l’arcontemporainitude parisienne la plus échevelée,

venait de nous sortir une de ces croquignolades éco-responsables

et humanitaristes, pas piquées des charançons, dont il a le secret.

Avec ce haut lieu de l’effondrement déconstructiviste (progressiviste

selon certains) du sens et de valeurs artistiques, on savait bien

qu’on pouvait s’attendre à tout. Mais malgré cela, encore une fois,

on a été surpris par autant de déchaînement de stupidité ubuesque.

Séance de yoga au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, devant une toile de Sonia Delaun ay
l’article de Causeur
Christian Jacquard, pionnier de la peintute au chalumeau

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