C’est Daniel Jacobi et Delphine Miège du Laboratoire Culture & Communication de l’ Université d’Avignon, qui viennent de s’emparer de ce sujet pour en sortir un ouvrage de 130 pages tout aussi imbitable que l’objet dont il parle, et dont la parfaite illustration semble être cette cauchemardesque collection d’Art Press, dont je vous joins l’image et qui leur a fourni un abondant matériau pour l’étude de ce qu’ils nomment pudiquement « la médiation écrite » au lieu de l’appeler tout simplement « le délirant baratin » ou « l’hallucinante logorrhée » du discours sur l’art contemporain.
Voici donc le titre de l’ouvrage et quelques lignes de son introduction, suivis du lien vers l’intégralité du texte
On peut y lire notamment ceci « l’art contemporain, passionné néanmoins et convainc, partout dans le monde, des petits groupes de connaisseurs fervents et d’amateurs passionnés »…Cete affirmation croquignolesque nous permet de voir d’emblée que ce pavé verbeux démarre très très mal et de subodorer que l’on va encore avoir affaire à une sur-intellectualisation de l’imbécilité crasse, comme c’est très souvent le cas en matière d’ouvrages universitaires en socio ou Sciences Humaines.
TITRE : Le médiation écrite de l’art contemporain : tensiobns et réflexions
INTRO : Depuis la rupture que marque, dans l’histoire de l’art, la révolution
surréaliste, le fossé n’a arrêté de s’élargir entre la création contemporaine et le
public conventionnel dont les goûts ne vont que rarement au-delà de cette
date charnière.
Les différentes périodes des avant-gardes qui se sont succédées
depuis lors ont en commun de ne parvenir à plaire qu’à une minorité
d’amateurs. Non content de ne parvenir à toucher qu’un public restreint, l’art
contemporain à la réputation d’être inintéressant, car étranger à la recherche
du beau, et difficile, puisque trop ésotérique (Vander Gucht, 1998).
En dépit de cette sulfureuse ou peu flatteuse réputation, l’art
contemporain, passionné néanmoins et convainc, partout dans le monde, des
petits groupes de connaisseurs fervents et d’amateurs passionnés.
Il ne s’agit pas de nous prononcer sur les qualités esthétiques de l’art contemporain ou
d’en juger en regard de canons ou de normes. Nous le considérons comme
une manifestation artistique qui parvient à rencontrer un public.
Ce qui revient à poser la question : comment fini-on par goûter puis aimer l’art
contemporain ?
Comment l’art contemporain parvient-il à élargir et renouveler son audience ?
C’est ce qui nous a, évidemment, conduit à nous intéresser aux formes des médiations à l’œuvre dans le monde de l’art contemporaine.
Il est clair qu’il existe un discours sur l’art contemporain et
non moins clair que ce dernier joue un rôle essentiel dans la constitution puis
la diffusion du goût pour l’art d’avant-garde.
L’étude des médiations écrites de l’art contemporain dans les structures
qui le diffuse et l’exposent, que nous conduisons depuis quelques années,
nous a, d’ores et déjà, apporté des informations non négligeables sur cette
question.
Notons, d’abord, que les publics des musées d’art et les amateurs de
peinture des siècles passés, y compris de peinture non-figurative ou cubiste
(ce qu’on appelle aujourd’hui l’art moderne), constituant le premier cercle
des spectateurs susceptibles d’être convaincus par l’art contemporain….Ben voyons Ginette !
L’intégralité du texte ici :
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