POUR LE GALERISTE TEMPLON, L’ART, CE N’EST QUE DU SUBJECTIF ET SURTOUT PAS DU FINANCIER
J’avais eu le témoignage d’un excellent peintre que Templon avait exclu de son équipe dans les années 90, en lui expliquant que, pour lui , « la peinture, c’était le purin de l’âme » …Car bien évidement, comme chacun sait l’argent, lui, n’a pas d’odeur.
C’était l’époque où le bruit courrait dans le Tout Paris que le même Templon avait forniqué avec Catherine Millet sur l’autel de l’Eglise Saint – Germain Des Près, pour fêter l’anniversaire de la création de la revue Art Press.
C’était l’époque ou le même Templon, acoquiné avec le puissant fincial-galerist newyorkais Leo Castelli, importait en France du Pop Art et de l’art américain à tour de bras avec le soutien des FRAC et des MAC.
Et c’est le même Templon qui, aujourd’hui, tel que vous pouvez l’entendre dans l’entretien sur France-Inter dont je vous donne le lien d’accès « Indifférent aux critiques, se se présente comme un défenseur des artistes français contemporains sur le marché mondial de l’art. »…En fait d’artistes français à défendre à l’international , il s’agit de Combas et de l’académicien Di Rosa, deux stars ultra financiarisées de la peinture typiquement « purin de l’âme »…Cocasse non?
L’ « humour France-inter », c’est une marque déposée que vous connaissez probablement. Avec cet entretien de 46 mn , vous aurez ce qu’on peut faire de mieux dans le genre, car c’est sous cet aspect -là qu’il faut essayer de prendre ce doc audio.
Cependant , même en essayant prendre au deuxième degré ou comme objet de rigolade, les propos de cet humain de qualité internationale supérieure , sont vite insoutenables à entendre , tant ils sont terrifiants de suffisance, de bouffissure ubuesque et d’auto-satisfaction à tous égards.
Ce document audio est l’illustration exact de la morgue de classe propre aux acteurs de l’art dit contemporain. Il est aussi la preuve de la collusion entre la spéculation intellectuellee gauchière et la spéculation financière droitière. Il nous montre san aune pudeur une des figures de proue obscènement illustrative d’un système de reconnaissance et de légitimation de l’art pourri jusqu’à l’os.
Je vous conseille donc de n’écouter que quelques minutes de cette pépite du genre en cliquant au hasard sur la bande rouge en bas.
