
Sur l’image jointe on voit le visage hilare de Jean Carrelet de Loisy d’Arcelot ( Jean de Loisy pour les intimes ), montrant l’aiguile qui son ami le performen international italien Sven Sachsalber a retrouvé après 9 heurs de recherche dans un botte de foin fournie par un paysan du Poitou et installée au Palais de Tokyo dont De Loisy était alors directeur, dans le cadre de l’exposition « Inside » ( ben oui : à l’intérieur du tas de foin…)
Mr de Loisy, n’est pas la moindre des figures emblématiques de l’imbécilité structurelle ou systémique artistique d’Etat, qui fait la fiérté de la France à l’étranger. Ils sont une quinzaine d’apparatrchiks du même tonneau à s’entre-échanger les postes-clef , afin de maintenir fermement l’appareil institutionnel pour l’art contemporain, dans une radicalité conceptualo-bidulaire sans concession. (certains d’entre eux ont même été ministres de la Culture…D’Arcelot , y a échappé)
« Une grande figure du monde artistique »
Ancien élève de l’École du Louvre à Paris, Jean de Loisy a dirigé de 1983 à 1986 le Frac des Pays de la Loire[1] et a fondé et présidé l’association des directeurs de Frac.
En poste au ministère de la Culture de 1986 à 1988, il est chargé de mission pour la création contemporaine dans les monuments historiques[1]. Il est ensuite de 1989 à 1991 responsable des expositions au Carré d’art de Nîmes[1].
Il devient conservateur à la fondation Cartier à Paris en 1990, puis conservateur au musée national d’art moderne dans la même ville de 1994 à 1997[1].
Il est nommé président du palais de Tokyo en juin 2011[2]. Il est nommé directeur des Beaux-Arts de Paris par le ministre de la Culture, Franck Riester le 12 décembre 2018, où il succède à Jean-Marc Bustamante[3], fonction qu’il occupe jusqu’en 2021. Il est remplacé par Alexia Fabre en janvier 2022.
Depuis 2013, il produit et anime l’émission radiophonique Les Regardeurs sur France Culture, rebaptisée L’art est la matière[4] depuis 2017[5].
Mise au placard ?
Il a été récemment nommé au poste de directeur artiste de la Fondation Vogh- Arles …. Faut-il voir là une discrète mise au placard pour ce grand « spécialiste de l’art moderne et contemporain »