
Pour fêter son 15e anniversaire, le Centre Pompidou-Metz expose des centaines d’oeuvres du centre Pompidou Paris., mélangées à celles du financial artst contemporain Maurizio Cattelan . Celui-ci a conçu et muri depuis longtemps l’événement, en complicité avec son amie Chiara Parisi, directrice du centre qui a mis a sa disposition la collection du Musée pour y faire ses choix en toute liberté.

Y A BON BANANA !
Quand on voit le « dialogue » ainsi installé, entre les oeuvres à haute valeur patrimoniale de la collection du musée et la banane scotchée et autre atrocités de l’ « artiste virtuose du foutage de gueule mondialement connu » Maurizio Cattelan, on pense qu’il s’agit là du dernier spasme d’un appareil institutionnel pourri jusqu’à l’os par un demi siècle d’ effets conjugués de la grossièreté, du cynisme, de barbabrie intellectuelle, de l’imbécilité crasse, de l’ignorance, du délire déconstructif, de l’ignoranceet du mépris de l’art, caractérisant les tenants de cet appareil…payé par nos impôts
…Caractérisant aussi les médias de la bien – pensance progressiste et toute la critiquaillerie d’art alignée et sa misérable veulerie qu’illustre bien cet article du Monde, dont je vous joins la copie.

Je vous joins aussi le texte le Jean-Philippe Domecq paru dans la chronique régulière intitulée « Ce qui reste de ce qui passe« , que tient ce dernier dans le magasine culturel en ligne singulars.fr au sujet de cette expo et du commentaire qu’en fait la pigiste Mademoiselle Lequeux , commise d’office par Dagen pour pondre ce misérable article du Mode.
Voir ici les textes de Jean-Philippe Domecq : https://singulars.fr/author/jean-philippe/
Je vous joins également, ce que j’avais écrit, il y a trois ans, au sujet de Mme Chiara Parisi, la « cruelle d’Enfer », directrice du Musée et curateuse de l’événement, et proche amie de Cattelan depuis très longtemps
PARASITAGE ET OBSCÉNITÉ…EN TOUT IMPUNITÉ
Le spectaculaire, l’obscène, la provocation, se conjuguent ici, pour une efficacité médiatique maximum et booster ainsi une fréquention du musée de plus en plus misérable (un nombre moyen de visiteurs quotidien bien inférieur au nombre d’employés… )
Ce type de « dialogue », détournement, accaparement, parasitage, squattage, prise en otage, etc. du patrimoine par l’art « contemporain » est une pratique courante et de plus en plus répandue. On occupe les châteaux, les églises , les chapelles, le places publiques. Jeff Koons est invité au MUCEM pour dialoguer avec les œuvres du Musée des arts et Traditions Populaires. On fait de l’entrisme dans les collections muséales. On place un bidule du décolonialiste Abdessemed à côte du retable sacré d’Issenheim. Etc., etc…
Voir ici l’opération « Bienvenus » organisée par le CNAP dans 7 lieux patrimoniaux français…un, modèle du genre
https://www.cnap.fr/actualites/evenements/biens-venus
J’avais écrit cela pour l’occasion :
On se permet tout, sans regret, sans remord, sans honte.
Ça plait à une petite frange socio-cul de culturo -bobo- middle -class, subversifs insoumis de salons en mal de référents identitaires, et de signes de ralliements tribaux
….L’abject, l’irrespect, l’indignité, l’usurpation, la profanation, deviennent qualifiants et gages de contemporainité en créativité artistique, de progressisme culturel ..et de distinction socio-cul.
Cattelan, le vulgaire zozo , rigolo, gigolo, n’a pas honte de prendre en otage Giacometti, Braque, De Chirico, Bacon , Mothewell, etc., de se placer en égalité avec eux, de les tutoyer… Et on l’imagine ce que ces grands artistes penseraient de ce « copinage » forcé s’ils étaient vivants.
Tout cela est à vomir tripes et boyaux…
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QUAND LE MUSÉE MIME LE MARCHÉ
Par Jean-Philippe Domecq
C’est une caractéristique déplorable de programmations muséales héritée de l’âge d’or de l’Art du Contemporain : consacrer les valeurs déjà consacrées par le marché. Il y a toujours eu de ces réciprocités, certes, quand les artistes ont fini par imposer leur novation.
Mais avec l’art spéculatif contemporain – spéculatif aux deux sens : intellectuel et marchand -, la confusion va jusqu’à la collusion.
Il faut dire qu’on encourage fiscalement les gros riches de ce monde à se tresser des couronnes en ouvrant leurs musées et fondations et en les laissant prendre le pouvoir dans les institutions autant que dans les salles de vente. Avec la paire Pinault et Arnault, la France ne se grandit pas à cet égard. Leur Koons monte de cote grâce aux expositions que leurs sbires leur montent en lieux publics prestigieux, ou leur Buren à rayures sur sacs LVMH. Appelons cela : « dans un bas de soie ». Comme quoi, on peut comme Bernard Arnault maudire les impôts et couvrir cette inculture civique d’un vernis d’ongle démesuré.
L’ineptie satisfaite de Maurizio Cattelan
Le Centre Pompidou parisien fermant pour travaux, la directrice de son annexe lorraine a eu l’idée d’inviter un artiste contemporain à choisir 400 pièces du fond muséal autour d’un thème original, « Un dimanche sans fin ». Ce n’est pas le très absurde et drôle Dimanche de Hegel, meilleur roman de Raymond Queneau, rassurez-vous.
Comment a-t-on pu servir ce couvert au trop célèbre gagman qu’est Maurizio Cattelan ?…
Certes la directrice de l’institution, Chiara Parisi, Italienne comme lui, l’apprécie depuis longtemps ; mais ce goût et cette complicité, de la part de quelqu’un qui a pour mission de nous proposer l’art vivant, posent un sérieux problème et la question de sa nomination. Voyons un peu – cela va malheureusement être aussi vite vu que les œuvres sommaires de ce typique petit malin.
Vite vues
La preuve : votre mémoire n’a pu éviter d’être traversée, comme par une pub gueularde, par les œuvres roublardes par lesquelles Maurizio a réussi. Le pape Jean-Paul II renversé par un météorite, grandeur nature en résine : acquisition de François Pinault, qui fit sa célébrité. Un buste de Hitler émergeant d’un parquet de musée : c’est d’un politique, mais d’un politique…
Plus récemment, « Comedian », sa Banane scotchée a défrayé la chronique très prévisiblement mais ne dites pas que ce fut fait pour ; achetée à prix de bas de soie aux enchères, pour devenir la banane la plus cher mangée au monde. C’est le niveau.
Le plus consternant n’est pas le malin, mais ceux qui l’encensent
De même qu’en politique la plus affligeant n’est pas tant l’élu que ceux qui l’ont élu ; de même ce qui vous fait baisser les yeux est de lire les commentaires de ceux qui trouvent leur compte aux hochets de Cattelan.
La responsable du musée a tenu à faire savoir, au cas où nous serions dupes de son côté sémillant, que le Maurizio n’a pas compté ses jours pour endosser la responsabilité de choisir 400 œuvres dans le stock Pompidou.
Et le sémillant, pas bête, puisqu’on l’invitait à mêler ses œuvres aux chefs-d’œuvre qu’il choisirait, a vite sélectionné le prestigieux « mur André Breton ». C’est une élémentaire tactique de ces amuseurs que de bien choisir sa ainsi l’habile Jeff Koons de buzzer qu’il a acheté un Courbet.
Le problème est que les intellectuels commentateurs sont les premiers à signaler ces hauts faits, tête baissée dans l’argument commercial.
L’argumentaire des intellectuels commentateurs consiste souvent à parer d’avance à l’évidente objection.
J’ai repéré là le raisonnement en symétrie inverse, en « ça a l’air de, mais tout au contraire ». Cattelan moule son père en Pinocchio suspendu en chute libre et vous l’intitule Daddy, Daddy, mais cela « n’a rien d’un b.a.-ba enfantin », non…, écrit la journaliste du Monde (édition du 28 mai) qui ne cesse de parer à l’esprit critique.
Lisez plutôt : « C’est ainsi un artiste inquiet qui s’affiche derrière son sempiternel sourire. Un incompris ? Peut-être. Prenons cette immense main sculptée dans le marbre, majeur fièrement tendu, qu’il a fichée devant la Bourse de Milan, sa ville natale. On l’a souvent interprétée comme un doigt d’honneur au marché tout puissant, et ce n’est sans doute pas faux : on sait combien il se joue des lois du commerce de l’art. Mais si l’on examine bien le duplicata de cette main, en plâtre, planté dans le patio de Metz, on s’aperçoit que les autres doigts en ont été coupés. Comme un salut fasciste désarmé. » Tout y est, et soupir à chaque phrase.
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UNE CRUELLA D’ENFER À LA DIRECTION DU CENTRE POMPIDOU-METZ
Par Nicole Esterolle
Le texte paru dans Causeur/
https://www.causeur.fr/chira-parisi-art-contemporain-pompidou-metz-169119
Le texte intégral :
Attention ! Chiara Parisi, la nouvelle promue cheffe du Centre Pompidou-Metz, est une guerrière cyborg génétiquement modifiée et programmée à l’art contemporain le plus radical et cruel, comme la décrit le panégyrique que Mademoiselle Lequeux lui a confectionné avec amour dans le Monde du 16 11 19, dont je vous joins copie.( une demi-page : ça valait bien ça !)
Chiara fait partie de la petite trentaine de hauts fonctionnaires de l’art contemporain d’Etat, parfaitement interchangeables dans un jeu de chaises musicales des plus cocasses, entre la Villa Arson, le CAC de Frontignan, l’ENSBA de Paris ou de Bourges, le Machin de Grenoble, le Palais de Tokyo, la Villa Médicis, le Consortium de Dijon, le CRAC de Pougues les Eaux, le IAC de Villeurbanne, le MACAC de Craponne sur Arzon, le MOCO de Montpellier, etc., etc…. . Ils tiennent cependant fermement les manettes d’un appareil ectoplasmique, sans direction bien localisable et échappant totalement à la tutelle du Ministre qui passe. Ils y promeuvent depuis des années la même centaine d’artistes agréés par les circuits institutionnels et les réseaux spéculo-financiers : les incontournables Lavier, Buren, Hyber, Calle, Abramovic, Mosset, Lévèque, Mac Carthy, etc.
Les populations du Grand – Est se disent qu’elles n’ont décidément pas de chance avec les préposés (ées) qu’on leur envoie pour irradier l’art dit contemporain dans leur région. Ils avaient en effet déjà eu affaire à une autre cruelle indomptable de l’AC nommée Béatrice Josse, qui avait, entre autres friandises infernales dont elle avait le secret, invité la plasticienne internationale Theresa Margnoles a bénir les bigots de son FRAC avec de l’eau de morgue de lavage des cadavres.
La pétaradante Chiara, elle, s’était signalée dans la duchamposhère institutionnelle en invitant l’exquis Claude Lévèque à « mettre en scène les ruminants venus du Plateau de Millevaches voisin et envahir de foin la nef du Centre d’art de Vassivière, qu’elle dirigeait alors »….Elle a travaillé pour la Fondation de Mr Carmignac, (condamné récemment pour fraude fiscale et blanchiment). Elle a transformé ensuite avec Papy Chocolat Mac Carthy, les salons de la Monnaie de Paris en chocolaterie , d’où sortaient à la chaine des Pères Noël à plugs anaux…( Est-ce grâce à Chiarra que La Monnaie de Paris aujourd’hui ne veut plus entendre parler d’art contemporain ?…)Groupie des stars du financial art comme Mac Carthy ou Lévèque, elle peut déclarer sans aucune vergogne : « il faut à tout prix rappeler que toute création a une valeur supérieure et magique, loin de toute question de marché »…
Va-t-on pouvoir, avec Chiarra, redresser la fréquentation catastrophique de l’appendice pompidolien lorrain ?
Les politiques locaux de tous bords gratifient l’établissement de la coquette allocation de 15 millions d’euros/an, répartis entre ville de Metz, Agglomération de Metz Métropole et la région Grand Est , en annonçant effrontément le chiffre de 330 000 visiteurs par an ….Un mensonge flagrant mais possible en ce pays du déni et de l’opacité en tous genres qu’est le dispositif institutionnel dédié à l’art dit « contemporain ».
Mon ami informateur local, me dit « J’y suis allé deux fois cette année avec des amis, un dimanche d’avril et un dimanche de juillet… j’ai pu alors estimer le public entre 100 et 200 personnes. Le lundi de la Pentecôte, il y a eu 2 entrées payantes d’après une personne employée du Centre que je connais…Si tu retires 52 jours de fermeture mini et des périodes d’installation d’expo, mon calcul donne: 200 x 300 = 60000 …et encore et je suis généreux en prenant une moyenne haute de 200 visiteurs par jour »….Ce qui nous fait tout de même 250 euros le coût unitaire du visiteur….qui , à 80 % n’est même pas du coin….autrement dit , ce sont les citoyens lorrains qui paient pour les cultureux parisiens.
On s’attend donc à un puissant mouvement de révolte des artistes locaux et de leur collectif de résistance à cet art contemporain produit ahurissant de la collusion entre la haute bureaucratie culturelle d’ Etat et la haute finance internationale destructrice de la biodiversité..Souhaitons que les écolos s’y joignent car il sont là en plein dans leur sujet…Il faudrait aussi que les insoumis comprennent que cet art est une émanation du grand capital afin de soumettre les classes laborieuse par la terreur intellectuelle…