Nous sommes en effet, avec les œuvres du plasticien franco-helvète Eric Hattan, au plus haut niveau possible du contemporain et de l’internation alité de l’art. Nous sommes dans un au-delà du bien et du mal, du moche et du beau, du mou et du dur, du haut et du bas, de la droite et de la gauche, du visible et de l’invisible. Nous sommes dans cet innommable, cet indicible, cet inconcevable, cet inqualifiable, qui fait l’intouchablilité, l’incritiquabilité, l’invulnérabiulité et l’inexpugnabilité de la chose…Avec en plus cette menace sous-jacente qu’implique la violence symbolique contenue dans une tel triomphant épanchement de l’inepte. ..Menace qui incite à ne pas protester.
Eric Hattan , nous dit-on, « s’immisce dans l’espace public ou privé par des sculptures et des installations éphémères, et joue avec le spectateur en proposant des visions contradictoires d’une même réalité , . Car selon lui, l’art n’est ni un produit ni une solution , mais un travail de transformation qui l’amène à intervenir dans un espace réel au sein d’une situation existante pour en déplacer les données « …. Grandiose !
Un certain critique d’art suisse nommé Jacques Magnol ajoute « Éric Hattan crée un sentiment d’anomalie …Il cherche à rendre sensible l’ordinaire, en redonnant une visibilité à des objets qui avaient disparu derrière leur fonctionnalité et la banalité de leur forme »…Ben voyons !
Je vous joins un petit échantillon de ses œuvres accumulatives en diable et boucheuses d’orifices.
Je vous joins aussi cet entretien, qui vaut son pesant de compote d’asticots transgéniques , d’Eric Hattan avec l’exquise Alexia Fabre, laquelle se situe dans le top-ten des stars-apparatchiks interchangeables de l’appareil d’Etat . Elle succède aujourd’hui à Jean Carrelet de Loisy d’Arcelot à la tête de l’Ecole Mationale des Beaux- Arts de Paris, après avoir dirigé cette mecque du conceptualo-bidularissme qu’est le MAC-VAL. Elle est nommée, curateuse de l’édition 2024 d’une célèbre biennale internationale d’AC de province. Elle va probablement passer ensuite, à l’apogée de sa carrière, directrice de la Fondation Vuitton, Emerige, ou Pernod-Ricard (à consommer avec modération)
Que faire avec tout ça ? Que faire avec cette explosion de grotesque ? A-t-on atteint un point de non -retour ?
Car le plus inquiétant , le plus terrifiant, est que tout cela semble bien être le symptôme d’une maladie sociétale bien plus large et profonde, voire le signe précurseur d’un grand désastre humanitaire
Le lien vers l’entretien ici :
Pour l’instant Nicole ce n’est pas exposé au musée d’Orsay, mais j’y ai vu l’hiver dernier , je crois, un machin du même genre dans le hall, intitulé -pince toi- « la porte de la peinture » de Rutault . Serait-ce en écho avec les collections du musée …. puisqu il faut l’ouvrir au
contemporain, l’ouvrir à la peinture contemporaine ? Le public piégé, est si habitué qu’il ne s’arrête même pas.