Roland Lienhardt est un avocat tenace ; au ministère de la Culture qu’il épingle régulièrement dans La Lettre de Nodula, on le juge même teigneux. On peut aussi le voir comme un Don Quichotte de la culture… Il vient de demander un rendez-vous auprès de Rachida Dati pour parler avec elle de ces dérogations à la loi qui sont accordée à l’Etat pour ce qui concerne l’art institutionnel dit « contemporain ».
Car l’art contemporain d’Etat, ce ne sont pas seulement ces transgressions systématiques des règles esthétiques et morales au nom de la liberté créative, mais c’est d’abord le mépris des lois juridiques et du droit commun… Et c’est bien par le côté juridique qu’il comprennent, que les politiques devraient aborder le scandale de l’Art « Contemporain », au lieu de botter en touche lâchement en disant qu’ils ne sont pas spécialistes et ne rien y comprendre esthétiquement…et intellectuellement
Car « L’exception culturelle française » en matière d’art contemporain est d’abord une exception juridique qui permet d’associer entre elles toutes les trangressions possibles : « conflits d’intérêts », corruption, concurrence déloyale, subvention discrétionnaire, mélange des intérêts privés et publics, copinages, mépris de la diversité créative, détournement du mécénat d’entreprise, réquisition abusive des bâtiments patrimoniaux pour la valorisation de produits artistico -financiers de type Jeff Koons, opacité dans les achats de Fracs, ect…Autant d’ingrédients constitutifs voire consubstantiels à une ahurissante tambouille culturelle, qui n’existe dans aucun autre pays démocratique au monde .
Pour plus d’infos sur le sujet :
1- L’article de Aude de Kerros dans la revue Conflits
2- La proposition de sujet faite à Elise Lucet pour son « cash investigation »..Peu probable qu’elle y donne suite