Vous pourrez découvrir une œuvre de Martine Neddam , professeur et artiste contemporaine internationale, faite d’un drap en Tissu en polyester mélangé gris, ganse de coton rouge et vert, de 70 x 150 cm , étendu sur un mur et sur lequel, on peut lire « arrache-moi » Par le lien joint https://urdla.com/artiste/217-neddam
Cette œuvre s’accompgne de la notice explicative qui suit , rédigée par Madame Jocelyne Naef, puissante critique d’art et curatrice internationale d’origine hélvète, copine de Madame Neddam, mais aussi artiste et professeuse d’art en école régionale.
« L’injonction « arrache-moi » interpelle le spectateur par son autoritarisme. Cet ordre établit d’emblée une situation de communication où le texte est supposé connecter un émetteur et un récepteur. Le travail de Martine Neddam prend sa source dans les fonctions pragmatiques du langage : des ordres incongrus, sans locuteur ni interlocuteur (Arrache-moi, Marche sur moi, enjambe-moi, piétine-moi, écrase-moi… des insultes non adressées (Petit con, sur bannière en tissu), des instructions préventives hors contexte (Looking Right, Rond-point en Écosse), des poèmes indéchiffrables (Pastue de susement, sur tissu imprimé), des expressions intraduisibles (Ooit, à la Hanzehogeschool de Groningen en Hollande). Quel que soit le contexte, elle privilégie l’aspect séducteur et provocateur du langage.
Son travail relève de ce type de problématique, soit une série de trois ordres : Délivre-moi, Livre-moi, Lis-moi (lithographie sur papier), suivie d’une exclamation mystérieuse : … ! Et une autre série qui joue sur l’homophonie : D’œil, D’yeux (lithographie sur film polyester) que l’on peut lire comme « deuil » et « Dieu ». Ben voyons Ginette ! Pourquoi se gêner ?
Mouais…pas convaincue