À ROUEN, DEUX MUSÉES FUSIONNENT POUR UN MÊME DÉLIRE WOKE

Le Musée des Antiquités et le Muséum d’histoire naturelle sont collés l’un à l’autre depuis plus de 180 ans et ne feront plus qu’un à l’horizon 2024., dans l’ancien couvent des Visitandines à Rouen.

Pour un coût de 65 millions d’euros, ils  vont subir de lourds travaux pour former à terme le pôle muséal Beauvoisine.

Cette vertueuses fusion,  sera un atout de plus pour la candidature de Rouen comme prochaine capitale européenne de la culture …Un atont qui s’ajoutera au SHED (Centre d’art Contemporain de normandie, très engagé dans le soutien à la cause palistinienne) ; à son FRAC des plus conforme à l’idéologie conceptuao-bidulaire sociétalo-questionnatoire, à sa galerie municipale Telma à vocation internationale, à sa galerie Marcel Duchamp toute proche.

En réunissant ainsi fossiles animaux et végétaux  et antiquités humaines , ils seront « un lieu aux prises avec le mode contemporain »… et  pour être vraiment contemporains voici les préconisations,  qui sont inscrites au cahier des charges, et qui cochent toutes les cases de bien-pensance woko-progressiste écoresponsable et durable. Vous trouverez aussi le panel complet des éléments de langage  utilisés en ce « camp » du bien, du beau, du bon et du vrai.

  • Fonder un « vivre ensemble » basé sur des valeurs communes
  • Être  un acteur fondamental de cohésion sociale, en devenant  un lieu de débat ouvert sur le monde d’aujourd’hui et prêt à explorer de nouveaux sujets.
  • Aborder les questions de l’égalité et de la lutte contre les stéréotypes hommes/femmes
  • Donner la possibilité de venir y faire du Yoga en famille, avec un professeur de Yoga, en reprenant les postures des animaux et des plantes.
  • Privilégier l’accueil dans de bonnes conditions du public familial, en essayant d’améliorer l’offre (parking à poussettes, table à langer, chauffe biberon, coin allaitement…). Ces  actions déjà existantes  ont été récompensées en 2015 par l’obtention de label Mamans Winneuses et en 2017 par l’obtention du label Môm’art Muséum joyeux.
  • Etre un lieu d’exploration de nouvelles idées, mais aussi de nouvelles formes.
  • Instaurer un dialogue constant entre  l’actualité de la recherche scientifique et celle de  la création artistique contemporaine.
  • S’adresser à tous en prenat en considération les origines distinctes, les trajectoires personnelles mais néanmoins porteuses de sens au niveau collectif, les cultures et aspirations qui dessinent la pluralité des visages de la société d’aujourd’hui : ne laisser personne sur le bord du chemin, instaurer un dialogue choral plutôt qu’un monologue de « sachants ».
  • Le concept de « musée conversaationnel » et « musée inclusif », devra être intimement articulé au nouveau projet. La carte de l’intégration devra être pleinement jouée : intégration des publics dits « empêchés » (qui ne peuvent se déplacer au musée) mais aussi intégration des « non-publics », ceux qui ne fréquentent pas le musée pour des raisons avant tout psychologiques, persuadés que ce lieu n’est pas fait pour eux, ne les concerne pas ou qu’ils en ont fait le tour.

    Pour plus d’informations

https://museumderouen.fr/sites/default/files/upload/dp_beauvoisine-web.pdf

Des rouennais s’opposent à ce projet patrimonicide

Ces rouennais rétifs à la bonne parole progressiste sont nombreux. Ils qualifient ce projet de « patrimonicide », en référence sans doute au livre « Mémoricide » de Philippe de Villiers, un des races intellectuels de droite survivant au ras de marée de l’intellectualisme médiatico- culturel  de gauche des années 80. Ce qui prouve bien que ces rétifs au projet ne sont que des réactionnaires patrimonophiles de la plus redoutable espèce .

C’est Frédéric Épaud, Membre de la Commission Régionale de l’Architecture et du Patrimoine de Normandie et Directeur de recherche au CNRS, qui dirige la rébellion contre ce projet, qui , selon lui, « sonne plus comme un nouveau patrimonicide, que comme un projet culturel respectueux. »

Il ajoute : « Certes il faut vivre avec son temps, et nous ne nous sommes jamais opposés à l’apport de quelques extensions modernes et à la mise à disposition du public d’outils numériques innovants, à condition de ne pas dénaturer un lieu, une Histoire et toute son infrastructure au nom d’une pseudo modernité, fort coûteuse de surcroit, puisque le montant global du projet flirte avec les 70 millions d’euros. »

Cette croquignole histoire rouennaise nous rappelle ce que disait Georges Orwell : «  Il est des idées d’une telle absurdité que seuls les intellectuels peuvent y croire. »

Plus d’infos ici :

https://fr.linkedin.com/pulse/des-rouennais-sopposent-%C3%A0-la-fin-du-mus%C3%A9um-de-rouen-ils-paul-astolfi-t91oc

https://www.lagazettedupatrimoine.fr/post/non-%C3%A0-la-disparition-du-mus%C3%A9um-d-histoire-naturelle-de-rouen

1 thought on “À ROUEN, DEUX MUSÉES FUSIONNENT POUR UN MÊME DÉLIRE WOKE”

  1. D’où sortent-ils tout cet argent? Il faut croire assurément aux miracles, mais croire que ces idées de transformations pour le bien de l’art comptant pour rien, proviennent de cerveaux normalement constitués c’est comme de croire que l’eau de Lourdes jaillit maintenant au Vatican ( Histoire de grouper aussi les pèlerinages pour des raisons écologiques relatives aux transport!) En effet en toile de fond, les spéculateurs de ce qui est nommé pompeusement Art doivent se frotter les mains! nez en moins j’aimerai connaître le nombre de visiteurs/jour dans cette cathédrale pas très catholique qui aimeraient, par exemple, « discerner » parmi les « installations installées » le sens des « oeuvres » En tout cas il me paraît très important pour les initiateurs de ce prodige de veiller à la protection des très jeunes, afin qu’ils gardent encore l’espoir de vivre et d’évoluer dans une société où il sauront trouver leurs places en toute sérénité. Si Monet était encore de ce monde, ira-t-il peindre la cathédrale de Rouen après avoir visité ce prodigieux Musée?

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