Imaginez le dégâts en gastronomie qui pourraient être causés par 50 ans de cuisine conceptualo – moléculaire….
Cette expérience culino-alimentaire n’a fort heureusement duré que deux ou trois mois et n’a ravagé les intestins que d’un nombre limité de richissimes snobinars de l’élite gastro-culturelle mondialisée …On se souvient en effet de la connexion qui avait été faite entre la foire de Bâle et le restaurant moléculaire El Bulli de Ferran Adria en Catalogne, pour alimenter en bouffe contemporaine les grands collectionneurs internationaux ,qui en avaient attrapé d’énormes chiasses…Bien fait pur eux !
Mais en revanche, pour ce qui est des arts visuels, cette conceptualose, plus biduloïde que moléculeure, sévit depuis plus 50 ans , sans que rien ni personne ,ni aucun vaccin, ni aucun sérum, ni aucun professeur Yaourt, ne semble aujourd’hui être en mesure d’en limiter la propagation ou d’en atténuer les effets ravageurs en termes d’invisibilisation et de ringardisation de la vraie création visuelle.

Les premiers symptômes de cette conceptualo-bidulariose sont apparus sur le groupe des 11 plasticiens expérimentaux de supports-surface dans les années 70-80 (image jointe)