36 MILLIONS D’EUROS POUR LES FRAC ET LEURS GROTESQUERIES!

Une grosse aberration  en ces temps de restrictions budgétaires bayroudesques

…mais le plus grave, en termes de perte de sens autant que d’argent, c’est que ces FRAC sont le premier outil- de dévalorisation d’une création qui a valeur patrimoniale.

Voici un texte de l’excellent Marc Vérat

UJne oeuvre Liv Schulman typiquement fraqueuse

https://education-programme.over-blog.com/2025/07/budget-2026-les-annonces-de-francois-bayrou.html

Et un petit lot d’œuvres typiquement fraqueuses,  sans aucune valeur durable ou patrimoniale …et d’un grotesque très onéreux pour nous, contribuables honnêtes.

Alexandre Lavet
Alma Deceno
Erez
Eva Taulon
Matthiex Mac Calin
Xavier Audin
Simon NIcaise
Nicolas Boulard. Cuvée FRAC faite par l’artiste sur le lopin de terre que le FRAC Alsace sui avait achété pour ce faire

Des exemples factuels d’économies à mettre en oeuvre selon Marc Vérat :
En 2022, le budget global des 22 Frac s’élevait à plus de 36 millions d’euros.
Pourtant ces Fonds Régionaux d’Art Contemporain constituent une source de dépense anachronique tant au niveau des personnels, que du non-sens des collections qui génèrent incompréhension du public et, surtout, une grande injustice pour une écrasante majorité de créateurs.
Les FRAC, voulus par un gouvernement de gauche, entérinés par un gouvernement de droite, ont contribué non seulement au discrédit de la gauche mais également à la détérioration durable de l’image de l’Art. L’art s’est coupé de la base populaire et laborieuse en devenant l’affaire, comme jamais auparavant, d’une classe extrêmement minoritaire.
Ces fonds régionaux d’Art Contemporain, créés à partir de 1982, ont acquis des oeuvres représentatives des courants significatifs, ou du moins considérés comme tels, de l’Art Contemporain. Les collections comportent donc une part très importante de créations conceptuelles avec une peinture figurative remarquablement et systématiquement absente.
Mais les temps et les mentalités changent, rien ne reste définitivement acquis !
Aujourd’hui, faute de moyen et de public, ces deux objectifs fondamentaux fixés initialement par le Ministère de la Culture pour les FRAC ne sont plus remplis, il semblerait donc logique, en saisissant l’opportunité du non remplacement des retraités (1982), d’envisager leur dissolution pure et simple.

Le Centre National des Arts Plastiques coûte toujours 11.2 M€ et l’Académie de France à Rome pas moins de 10.9 M€.
Une suppression de cette Académie, c’est-à-dire de la Villa Médicis, serait également salutaire au budget. En effet, cette Institution uniquement prévue pour accueillir les lauréats des Prix de Rome perdure, alors que la distinction des Prix de Rome a été abandonnée depuis 1968.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *